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Un algérien sur deux, âgé entre  60 et 69 ans, est hypertendu

 

Selon l’étude Step-OMS de 2017 menée avec le ministère de la santé, la prévalence de l’hypertension artérielle dans la population adulte algérienne était de 26% dont 10% présente une HTA sévère.

Les chiffres en disent long sur cette pathologie insidieuse et elle constitue le facteur de risque majeur de maladies cardio-vasculaires, rénales et métaboliques. Sur cette prévalence, 45,3%  représentent la tranche d’âge se situant entre 60 et 69 ans soit un algérien sur deux est hypertendu.

Seulement 1,2% des hypertendus étaient traités et contrôlés

L’étude a révélé également que dans cette prévalence, 14% des interrogés n’étaient pas diagnostiqués alors que 6% qui se savaient hypertendus n’étaient pas traités. Les mêmes résultats montrent que 2,5% des  hypertendus avec des chiffres  tensionnels élevés sont traités  mais non contrôlés contre 1,2% qui sont traités et contrôlés. Ces conclusions effrayantes n’ont pas laissé les décideurs insensibles puisque le ministère de la santé a lancé une stratégie de prévention dans le cadre de plan national de lutte contre les facteurs de risque  des maladies non transmissibles et planifier des actions à l’égard de la population avec des actions de sensibilisation contre cette maladie qui augmente d’année en année. Ainsi, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale  de lutte contre l’hypertension célébré le 14 mai de chaque année, le ministère de la santé lance une campagne de dépistage et de sensibilisation  en collaboration avec la société algérienne de cardiologie, de la société algérienne de médecine vasculaire et le chemin de la prévention du 16 au 19 mai à la grande poste à Alger.

A noter que l’enquête STEPwise Algérie 2016-2017 a touché 7450 enquêtés, représentant les différentes régions du pays. Elle documente les huit facteurs de risque communs des maladies non transmissibles tel que définis par l’Organisation mondiale de la Santé à savoir : le tabac, l’alcool, les comportements alimentaires, l’inactivité physique, l’obésité, la pression artérielle élevée, la glycémie élevée et les dyslipidémies. Ce sont les facteurs de risque qui ont les plus grandes répercussions sur la mortalité et la morbidité dues aux maladies chroniques et qui peuvent être modifiés grâce à une prévention efficace.

Djamila Kourta

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