Les travaux de la 76 e session de l’Assemblée mondiale de la santé placés sous le thème « Sauver des vies, promouvoir la santé pour tous » se poursuivent jusqu’au 30 mai prochain.
Après avoir examiné un certain nombre de points relatifs aux situations d’urgence et discuté des rapport du comité consultatif de surveillance indépendant du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire (IOAC), les délégués ont discuté ,mercredi et jeudi, des progrès accomplis dans le cadre de la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent (2016-2030).
Les États membres ont réaffirmé, selon un communiqué de l’OMS, « avec force leur engagement en faveur de la Stratégie qui constitue une priorité pour la santé mondiale, et ont exprimé leur inquiétude quant à la stagnation des progrès vers l’amélioration de la survie de la mère et du nouveau-né ». Le directeur général de l’OMS le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est dit lui aussi, « préoccupé par la stagnation des taux de mortalité maternelle depuis 2016 ». En outre, si les tendances actuelles se poursuivent, 54 pays n’atteindront pas la cible des objectifs de développement durable (ODD) relative à la mortalité des enfants de moins de cinq ans et 63 pays n’atteindront pas la cible des ODD relative à la mortalité néonatale avertit l’OMS.
Les niveaux de violence à l’égard des femmes et des filles restent alarmants, tandis que les problèmes de santé mentale représentent une menace croissante pour la santé des adolescents relève l’OMS.
Ainsi, les délégués ont souligné l’importance d’une approche intégrée, fondée sur le parcours de vie pour améliorer les résultats, y compris l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, ainsi que d’efforts et d’investissements accrus pour obtenir plus rapidement des progrès dans les pays les plus pauvres, les pays fragiles et ceux touchés par des conflits. A noter que le taux de mortalité maternelle en Algérie est estimée, en 2022, à 48,5 pour 100.000 naissances.
Djamila Kourta