La journée mondiale de la popualtion est célébrée cette année le 11 juillet 2024 sous le thème, « Données : Mesurer, Analyser et Agir pour promouvoir le progrès pour tous ». Une occasion de récolter les différentes données liées au diffrents indicateurs de santé nécessaires pour le développement. Nombreux parmi eux qui sont au vert dont la baisse des naissances, de la mortalité et augmentation de l’espérance de vie.
La célébration de cette journée a pour objectif a souligné Dr Amar Ouali, le directeur de la population au ministère de la santé, de faire le bilan démographique de notre pays tout en mettant en avant l’importance de l’intégration des données de qualité pour soutenir un développement réel. “C’est aussi une occasions d‘informer sur les progrès réalisés et engager une réflexion sur l’amélioration des données et leur intégration dans la planification du développement », a -t-il indiqué.
L’actualisation des données sur la population et le développement au niveau national et au niveau mondial « nous permettra justement de prendre connaissance des nouveaux outils de collecte et d’analyse afin d’atteindre nos objectifs ». Dr Ouali, a évoqué la mortalité maternelle qui connaît selon lui, une baisse significative depuis 1999 et « nous déploierons tous les efforts pour réduire le taux de mortalité à 20 pour 100.000 naissances vivantes d’ici 2030. », a-il ajouté.
Les données produites et présentées par les différentes institutions constituent, ont expliqué les intervenants, une étape importante pour répondre aux besoins de la population. L’évaluation et le suivi de tous les indicateurs de santé est essentiel a insisté Dr Hannoun Djohar, chef de département informations sanitaires à l’institut national de santé publique. « Ces indicateurs sont essentiels car ils constituent des outils d’aide à la décision. Il est important, avant tout, de les définir tout en tenant compte des données scientifiques et du contexte », a expliqué Dr Hannoun avant de préciser qu’ « un indicateur de santé doit être évalué régulièrement car il peut être valable aujourd’hui et ne plus l’être demain ».
Les données démographiques montrent bien une évolution en terme de natalité et de mortalité notamment infantile et la baisse de la mortinatalité, a expliqué Mme Lakehal Amal, directrice de la population et de l’emploi à l’office nationale des statistiques en précisant que depuis 2010, l’effectif des naissances a reculé pour la première fois en 2023 pour atteindre 895.000 naissances vivantes . « Cette baisse du volume des naissances vivantes a affecté́ le taux brut de natalité́ qui est passé de 23,80‰ à 19,32‰ entre 2019 et 2023 », a-t-elle expliqué .`
Quant à la mortalité générale, Mme Lakehal a souligné que Le taux brut de mortalité́ a enregistré ainsi une hausse franche, passant de 4,55‰ en 2019 à 5,45‰ en 2020 puis 5.75‰ en 2021 avant de chuter à 4.45 ‰ puis à 4.15 ‰ en 2022 et 2023 respectivement.
Djamila Kourta