Dans cette interview, le Pr Rachid Lattafi, chef de service de pathologie et chirurgie buccale au CHU Beni Messous lance un appel, à l’occasion de la journée internationale de la santé bucco -dentaire célébrée le 20 mars de chaque année, à la création de la faculté de médecine dentaire.
propos Recueillis
par Djamila Kourta
Vous venez de lancer une nouvelle activité au sein de votre service la sédation consciente par inhalation (MEOPA). Est -ce que cette activité nécessiste une formation spécifique.
Cette prise en charge dédiée aux patients aux besoins spécifiques (patients à handicap mental, autiste, trimosiques et autres), nécessiste la collaboration des médecins réanimateurs. Nous intervenons entant que médecins spécialistes pour prodiguer les soins avec anesthésie locale. Cette technique existe déjà dans le monde et nous commençons à la réaliser tout en souhaitant sa généralisation dans d’autres services. Avec cette technique on évite l’anesthésie générale et les patients aux besoins spécifique sont pris en charge en ambulatoire sans risques. Elle nécessiste une formation spécifique mais il est important de l’introduire gglobalemnr dans le cursus universitaire pour la généraliser à l’échelle nationale pour toutes spécialités confondues.
Nous célébrons aujourd’hui la journée mondiale de la santé bucco -dentaire et l’OMS affirme que la moitié de la population mondiale est touchée par des affection buccodentaires. Un mot à ce propos ?
Effectivement l’hygiènne bucco -dentaire est aujourd’hui primordiale. Cela passe obligatoirement par un brossage de dents après chaque repas et par une visite annuelle chez un médecin dentiste. Elle permet d’avoir une bouche propore et en bonne santé justement à travers ce geste facile qui est le brossage. La sensibilisation pour la pormotion de la santé buccale commence dès l’enfance à la maison avec les parents puis à l’école. La carie dentaire est classée par l’OMS comme troisième fléau et la place du médecin dentiste est indiscutable. On ne dit pas que la cavité orale est le miroir qui reflète l’etat de la santé de la personne?
Comment voyez -vous l’évolution de cette spécialité ?
La médecine dentaire a évolué au plan iniversitaire, scientifique et médicale. Il faut savoir qu’à l’avenir, nous serons confrontés à de nouvelles pathologies qu’il va falloir prendre en charge au vu l’augmentation de l’espérance de vie de l’algérien. De nouveau besoins spécifiques nécessiteront de nouvelles compétences et nouvelles méthodes de soins.
Ainsi, de nouvelles spécialités verront le jour et qui seront dédiées exlusivement pour les enfants et des personnes âgées. La création un jour d’une faculté de médecine dentaire pilote, qui est mon souhait, à côté de la faculté de médecine et de la faculté de pharmacie, est la clé pour une médecine dentaire d’excellence.
Quelles sont les critères d’éligibilité pour prétendre à la création de cette faculté ?
C’est une question de volonté et d’organisation. Je rappelle qu’un dossier pour la création de cette faculté a été déposé au niveau du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. J’ai été reçu par Monsieur le Ministre, M. Baddari en compagnie d’une collège Pr Meddad, qui étions mandatés par des confrères, et nous avons présenté ce dossier. Aujourd’hui, il est entre de très bonnes mains et j’espère qu’il verra le jour prochainement.
D.K