Maladie respiratoire rare évolutive, grave et handicapante, la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est la pathologie la plus fréquente soit 30% des pneumopathies interstitielles diffuses diagnostiquées (PID). Elle représente un fardeau considérable pour les patients et le système de santé algérien.
Une maladie symptomatique d’étiologie inconnue qui se manifeste par la toux, la dyspnée, les râles crépitants et l’hippocratisme digitale dont le diagnostic est souvent retardé.
A l’occasion de la journée mondiale de la fibrose pulmonaire idiopathique célébrée le 20 septembre, la Fondation MAIRA, dédiée à l’aide des personnes atteintes de maladies rares auto-immunes, invisibles et rares en Algérie, et la Société Algérienne de Pneumologie ont organisé, en collaboration avec la Direction des Activités Pédagogiques et Médicales (DAPM) du CHU de Beni-Messousla ont organisé, dimanche au CHU Beni Messous, une journée de sensibilisation sur la (FPI), au cours de laquelle il a été abordé l’importance du diagnostic précoce.
Faire connaître cette maladie et la diagnostiquer précocémment permet, selon Pr. Ahmed Kadi pneumologue-allergologue au CHU de Beni Messous (Alger), pour la différencier des autres maladies qui présentent les mêmes symptômes. « La FPI est une maladie complexe et elle nécessiste une équipe experte et une prise en charge multidisciplinaire et une RCP », a- t-il indiqué Pr Kadi tout en précisant que la FPI est souvent accompagnée de co-morbidité telle que le cancer bronchique, l’apnée du sommeil, l’obésité , l’HTAP qu’il va falloir prendre en charge au vu des complications engendrées. Une prise une charge médicale et thérapeutique est donc indispensable a- t-il insisté en rappelant que les moyens de prise en charge de cette maladie sont disponible et accessibles aux patients afin de ralentir la progression de la maladie et éviter la dégradation de la fonction pulmonaire.
Pour mieux illustrer l’impact de cette maladie sur l’état général des patient dû à l’atteinte de la fonction pulmonaire, la présidente de la Fondation caritative des personnes atteintes de maladies auto-immunes, invisibles et rares en Algérie (MAIRA), Mme Meriem Meghezzi Issiakhem a mis l’accent sur l’importance de la prise en charge de cette maladie progressive en insistant la sensibilisation des professionels de la santé afin de prendre en charge précocement les patients et leur éviter l’errance de diagnostic et leur offrir un accompagnement. L’accompagnement psychologique et l’éducation thérapeutique constituent les éléments nécessaires dans la prise en charge de la FPI ont souligné les spécialistes.
Djamila Kourta