Les pathologies inflammatoires et chroniques telles que la dermatite atopique, l’acnée, et la dermite séborrhéique, impliquent une gestion à long terme avec une prise en charge médicamenteuse et un suivi. Les spécialistes réunis, vendredi 24 mai, au Dermatology Day organisé par les laboratoires Pierre Fabre à Alger, ont mis l’accent sur la nécessité d’un diagnostic précoce de ces affections pour une prise en charge précoce avec moins de complications dont l’impact est incommensurable.
Le rôle de l’éducation thérapeutique dans le but de faire connaître ces maladies particulièrement la dermatite atopique chez l’enfant, une maladie de la peau inflammatoire chronique fréquente a l’un des aspects sur lequel a insisté le Pr Samira Zobiri, chef de service dermatologie au CHU Mustapha Bacha.
Evoluant par alternance des phases de poussées et de remissions, « cette maladie chronique peut, dans ses formes modérées à sévères, avoir un retentissement important sur le sommeil et sur la qualité de vie de l’enfant, mais aussi sur celle de son entourage. », explique Pr Zobiri en précisant que 15 à 30% des enfants sont atteints de la dermatite atopique dans les pays industrialisés et 85% des cas se développent avant l’âge de 5 ans.
Le processus de prise en charge nécessiste donc un accompagnement de ces enfants et de leurs parents à travers des séances d’éducation thérapeutique. «Actuellement cinq écoles d’atopie réparties à travers les services de dermatologie dans les différents établissements de santé à Alger, Oran, Tizi Ouzou, Constantine, Tlemcen prennent en en charge ces enfants et leurs parents en organisant des ateliers pour faire connaître la maladie, son évolution et les traitements », signale Pr Zobiri. Un accompagnement psychologique, a- t-elle expliqué, est aussi proposé pour aider ces patients à mieux vivre leur maladie et renforcer la confiance en soi dont les résultats sont satisfaisants.
La dermite séborrhéiqueune, une dermatose inflammatoire chronique fréquente, caractérisée par des plaques érythémato-squameuses localisées sur le cuir chevelu, les sillons nasogéniens et les sourcils se localisant sur le cuir chevelu, visage, torse , est une la seconde pathologie abordée lors du 2nd Dermatology Day. Un problème de santé publique, fréquente et en nette augmentation a souligné, de côté le Pr Ahmed Chehad, chef de service de dermatologie au Chu de Tizi Ouzou. Cette maladie se présente sous trois forme à savoir légère, modérée et sévère et se manifeste par des éruptions cutanées et provoque des démangeaisons. Elle affecte considérablement l’état psychologique des personnes, a- t-il expliqué. La dermite séborrhéiqueune est une maladie chronique qui nécessiste un traitement d’une maladie chronique traitement d’autant que cette affection évolue par poussé et rémission.
En outre, le psoriasis évolue à travers plusieurs phases pouvant durer de nombreuses semaines, voire des mois, avant de se calmer provisoirement, puis réapparaître en fonction des facteurs la déclenchant, notamment chez les personnes ayant une prédisposition génétique, un déficit immunitaire, des infections, des blessures, des brûlures. Un traitement d’attaque et un traitement d’entretien sont donc indiqués dans la pris en charge de cette maladie et cela dépend de la sévérité de la dermite. Il est important de consulter précocement car les traitements existent et ils sont efficaces », a ajouté Pr Chahed.
Par ailleurs, l’innovation dans la prise en charge de l’acnée a été présenté par Valerie Mengeaud, directrice médical Ducray. Il s’agit de la première maladie en prescription en dermatologie, elle est une pathologie chronique inflammatoire fréquente. « 80% des adolescents sont touchés dont 15 à 20% des cas sont des formes graves. Elle évolue également par poussée », a- t-on expliqué.
La Photoprotection pour éviter les maladies dermatologique notamment le cancer de la peau a fait l’objet de débat entre expert notamment sur la photo protection au -delà des UV et le nouveau système filtrant par Pierre Fabre.
Les laboratoires Pierre Fabre apportent, depuis de nombreuses années, leurs soutien aux professionnels de santé, à travers des formations et débats d’experts, et agit aux côtés des patients en leur donnant la possibilité de jouer un rôle plus actif dans la prise en charge de leur santé ou de leur maladie.
Djamila Kourta