« Les épidémies de Mpox en République démocratique du Congo et dans les pays voisins peuvent être maîtrisées et stoppées », a assuré le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué publié ce lundi.
Pour ce faire, estime le premier responsable de l’OMS « il faut un plan d’action complet et coordonné entre les agences internationales et les partenaires nationaux et locaux, la société civile, les chercheurs et les fabricants, ainsi que nos États membres ».
Ainis, l’OMS a lancé, lundi un plan stratégique mondial de préparation et d’intervention d’une valeur de 135 millions de dollars pour endiguer l’épidémie de mpox (variole simienne) sur le continent africain. Et ce dans les six prochains mois de septembre 2024 à février 2025. « Ces fonds englobent la réponse de l’OMS, mais aussi celle des États membres et des partenaires, notamment les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), signale le communiqué de l’OMS qui lancera prochainement son appel de fonds pour préciser ses besoins.
Ce plan porte sur l’avancement de la recherche et l’accès équitable aux contre-mesures médicales telles que les tests de diagnostic et les vaccins. « Les efforts stratégiques de vaccination se concentreront sur les personnes les plus à risque, notamment les contacts étroits avec les cas récents et les professionnels de la santé, afin d’interrompre les chaînes de transmission », signale t-on.
Pour rappel, le Mpox, auparavant connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme, mais se transmet aussi entre humains par contact physique. Elle provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées. Le dernier décompte effectué le 18 août dernier montre que le continent africain recense plus de 3.562 cas dont 26 décès dans une douzaine de pays dont la majorité en République démocratique du Congo.
Djamila Kourta