Des molécules commercialisées, depuis quelques années en Europe et aux états unis, pour le traitement de certains cancers viennent élargir l’arsenal thérapeutique d’oncologie en Algérie.
Dites molécules innovantes, ces thérapeutiques dont la thérapie ciblée, l’immunothérapie et l’hormonothérapie offrent aux patients des années de survie supplémentaires et une meilleure qualité de vie selon les spécialistes. Indiquées dans certains cancers aux stades métastatiques, ces traitements seront désormais utilisés conformément aux recommandations nationales validées en 2022 en attendant l’enregistrement d’autres classes thérapeutiques.
Les laboratoires Biopharm annoncent, à travers un communiqué, le lancement prochain de la spécialité Ramucirumab en Algérie, en marge des journées de Master Class organisées par la Société Algérienne de Formation et de Recherche en Oncologie (SAFRO) sur les cancers digestifs les 14 et15 juillet derniers.
« Fabriquée par les laboratoires Eli Lilly, Ramucirumab marque une avancée majeure dans la prise en charge des patients algériens atteints de cancers les plus agressifs. », souligne le communiqué et de préciser qu’ « il s’agit des cancers digestifs qui sont en nette évolution dans notre pays et qui représentent 25% des cancers les plus répandus en Algérie. »
Les laboratoires Biopham affirment que la mise à disposition de cette nouvelle thérapeutique innovante issue des dernières technologies « s’inscrit en droite ligne de la politique générale des autorités de santé d’offrir une meilleure accessibilité des patients algériens aux traitements les plus récents » et d’ajouter que « Le Ramucirumab fait partie des produits innovants sélectionnés cette année par les autorités pour améliorer la prise en charge des maladies lourdes et graves en Algérie ».
Biopharm, poursuit le communiqué, s’engage dans un futur proche à mettre sur le marché Algérien d’autres « spécialités en oncologie issues de sa propre recherche et développement » ainsi que de « ses unités de production et à garantir leur disponibilité continue ».
Djamila Kourta