La lutte contre la tuberculose est au centre des débats des travaux de la 76 ème Assemblée mondiale de la santé à Genève. Une table ronde stratégique se concentrera, aujourd’hui, sur les défis et les opportunités pour mettre fin à la tuberculose (TB) d’ici 2030.
Une stratégie qui s’appuie, selon l’OMS, sur un accès universel équitable à la prévention et aux soins de la tuberculose, et en s’alignant sur les programmes de couverture sanitaire universelle, de résistance aux antimicrobiens et de préparation à une pandémie.
L’OMS présentera, à cette occasion, l’Initiative phare pour 2023-2027, avec de nouveaux objectifs et un accent mis sur l’accès universel aux services et l’avancement de la recherche, notamment par le biais du TB Vaccine Accelerator Council. Les ministres et autres dirigeants, des patients, la société civile, les donateurs et les partenaires partageront leurs expériences de leadership, d’innovation et d’action pour mettre fin à la tuberculose.
La tuberculose reste l’une des principales maladies infectieuses mortelles au monde. En 2021, 1,6 million de personnes ont perdu la vie à cause de la tuberculose. En 2018, les dirigeants mondiaux lors de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose ont adopté une déclaration historique (A/RES/73/3), avec des objectifs ambitieux. La déclaration a catalysé les progrès vers l’élimination de la tuberculose, sauvant des vies. Cependant, les perturbations causées par la pandémie de COVID-19 couplées à d’autres crises mondiales en cours ont inversé des années de progrès.
Pour l’OMS, « Revenir sur la bonne voie nécessite un financement accru et soutenu pour l’accès universel aux services antituberculeux en soulignant que les services antituberculeux doivent être dispensés sans stigmatisation ni discrimination. Comme, il est important de lutter contre la résistance aux antimicrobiens, faire progresser les actions multisectorielles pour lutter contre les moteurs de l’épidémie ; et de meilleurs outils, notamment des vaccins et des stratégies innovantes. La deuxième réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose en septembre peut fournir l’incitation politique à renverser la vapeur dans la lutte contre la tuberculose.
Djamila Kourta