Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a affirmé mardi à Koléa (Tipasa), que le nouveau “Groupe Santé” spécialisé dans la production de médicaments neuropsychiatriques est “un important acquis” pour le secteur a rapporté l’APS .
A l’issue de l’inauguration de ce Groupe pharmaceutique privé, en compagnie du wali de Tipasa, Aboubakr Seddik Boucetta, Ali Aoun a estimé que cette entité économique, constitue “un acquis important pour l’industrie pharmaceutique, car de nature à renforcer la disponibilité des médicaments sur le marché national, notamment ceux utilisés en neuropsychiatrie“, signale la même source en précisant que le ministre de l’industrie et d ela production pharmaceutique a réitéré la disponibilité de son secteur à accompagner les gestionnaires de ce Groupe, et a “affirmé son engagement à trouver des solutions aux problèmes et contraintes constatées lors de sa visite des différentes structures de l’unité de production.“.
“La majeure partie de ces problèmes sont dus à la bureaucratie et au manque du suivi et de contrôle à tous les niveaux y compris du ministère du secteur“, a-t-il souligné selon l’APS.
La création du Groupe Santé remonte à 2019, mais il a dû attendre l’année 2023 pour l’obtention de son agrément, et la mise en service de ses quatre chaînes de production de médicaments neuropsychiatriques, produits sous la forme sèche (comprimés et capsules), liquide non stérile, et forme stérile (collyres et injections).
Le Groupe est également spécialisé dans le conditionnement des anesthésiques dentaires qui seront produits par l’unité à l’avenir, selon les informations fournies au ministre par son Président-directeur général (P-dg), Mohamed Boudjellal, signale l’APS.
La capacité actuelle de production globale du Groupe est estimée entre 7 et 25 millions unités/an, tandis que sa capacité réelle est de 19 à 25 millions unités/an pour les médicaments sous forme sèche, et entre 7 et 9 millions unités/an pour les médicaments liquides stériles, selon le même responsable.
Par ailleurs, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a souligné que la commission nationale en charge de l’étude et de la levée des contraintes sur les projets d’investissement a réussi, l’année dernière, à lever les obstacles entravant la concrétisation de 650 projets.
Il a ajouté que cette commission, qui travaille en coordination avec nombre de départements ministériels, s’attelle actuellement à l’examen de 346 dossiers de projets d’investissement souffrant de quelques contraintes.
D.K/APS