Les températures caniculaires enregistrées, depuis le début du mois de juillet, affectent gravement les personnes atteintes de maladies chroniques. Le coup de chaleur, ou hyperthermie, est une urgence médicale indique le Pr Amar Tbaibia, chef de service de médecine interne à l’hôpital de Birtraria. « Ce qui peut conduire à la mort » a-t-il précisé.
Les températures excédant les 40 degrés altèrent sérieusement l’organisme qui tente de se défendre en activant son système de refroidissement afin de maintenir la température corporelle à 37° degré C, mais les personnes vulnérables, comme les nourrissons et les personnes âgées, peinent à surmonter la surchauffe du corps comme cela pourrait être le cas également pour n’importe quelle personne.
Comment reconnaître donc un coup de chaleur et quand s’ inquiéter ?
Les signaux d’alerte du coup de chaleur sont bien définis et les spécialistes recommandent d’agir rapidement sans perdre de temps. L’intervention du samu et l’hospitalisation est généralement indiquée.
Le ministère de la santé a défini, dans son communiqué rendu public suite à un BMS canicule, les premiers symptômes de ce coup de chaleur qui peuvent être différents d’une personne à une autre. Il s’agit de maux de tête, vomissements, soif intense, une peau anormalement chaude, des propos incohérents, une perte de connaissance ou des convulsions. En attendant le SAMU, il est donc recommander de placer la personne dans un endroit frais, de lui enlever ses vêtements, de l’asperger d’eau en créant un courant d’air au plus près et de placer des glaçons sur ses cuisses et ses bras.
« Devant de tels symptômes, la victime doit être évacuée en urgence vers l’hôpital », a indiqué le Pr Tbaibia. Pour le Pr Samia Zekri du service de médecine interne à Birtraria, les personnes fragiles sont les nourrissons et les sujets agés et partucilèrement ceux qui cumulent des co-morbidités tels que l’HTA cardiopathie ishchemique, insuffisance rénale, diabéte etc. « Il faut savoir qu’en période de canicule avec des températures très élvées, le corps humain perd beaucoup d’eau et la personne déploie beaucoup d’efforts pour maintenir la tempertaure naturelle ». Elle signale que devant une fatigue, une torpeur, et une désorientation de la personne, il faut s’inquièter. « Une consultation de trop est mieux qu’une consultation tardive », a t-elle recommandé.
Djamila Kourta