Dans le Podcast “Santé Pour Tous” animé par Djamila Kourta directrice de TDMsanteinov, la présidente de l’association algérienne contre l’endométriose ( Endo-Algerie), Assia Belhocine, évoque cette maladie qui touche environ 2 millions d’algériennes et son impact sur la vie quotidienne des femmes touchées. Elle plaide pour sa reconnaisance comme pathologie chronique par les caisses de la sécurité sociale CNAS.
“Vivre avec l’Endométriose” est le titre de ce premier épisode qui aborde la compéxité de cette maladie gynécologique inconnue et tardivement diagnostiquée. Elle-même touchée par cette pathologie, Assia Belhocine partage son expérience personnelle et met en avant toute la souffrance vécue dès son jeune âge . Exposant les effets de l’endométriose sur le bien-être général des femmes et, plus particulièrement, sur leur fertilité et leur vie professionnelle, elle souligne que les premiers symptômes se manifestent à l’adolescence par des douleurs intenses pendant les menstruations. “Une douleur qu’il ne faut plus subir », a- t-elle insisté en sensibilisant les jeunes filles à aller consulter afin d’éviter les complications à long terme.
À travers l’association Endo-Algérie, Assia Belhocine s’efforce de libérer la parole des femmes sur cette pathologie considérée comme un tabou, et de sensibiliser le public à l’importance d’un diagnostic précoce ; qui conduirait à une meilleure prise en charge. La présidente de l’association Endo Algérie vise un autre objectif primordial : classer de l’endométriose, maladie incurable, en tant maladie chronique par la médecine du travail et la reconnaitre en tant que telle par les caisses de la sécurité sociale CNAS.
Yamina Baïr