E-santé

ICT Maghreb : E-santé, l’alternative pour un meilleur accès aux soins

ICT Maghreb : E-santé, l'alternative pour un meilleur accès aux soins

L’augmentation des pathologies chroniques  comme  les maladies cardiovasculaires, les maladies neurodégénératives , le diabète , le vieillissement des populations et les risques de pandémies nécessite de nouvelles approches basées sur les TIC dans le but d’assurer une meilleure prévention, une médecine personnalisée et une prise en charge efficiente des patients.

A l’ère ou les systèmes de santé sont à la recherche d’efficacité et d’efficience, la téléconsultation, le télédiagnostic, la télé-expertise s’imposent comme solutions pour faire face aux demandes de soins croissants.

Des solutions innovantes issues de l’intelligence artificielle, qui permettent aujourd’hui de mettre en œuvre des outils numériques transitant par des objets connectés et la digitalisation,  prolifèrent sur les marchés mondiaux.

Il est question de l’amélioration de la prise en charge des patients en permettant aux patients d’être proche du  médecin traitant , fluidifier le parcours de soins médicaux, améliorer la collaboration entre professionnels de santé et améliorer la gestion hospitalière.

Le développement de la digitalisation , la santé numérique ou simplement la e-santé est aujourd’hui l’alternative pour réaliser tous ces objectifs. Il s’agit d’un domaine en plein évolution à travers le monde et il est à ses premiers balbutiements en Algérie.

Ainsi, en marge du ICT Maghreb organisé les 14,15, 16 mars dernier à Alger par M Communication , la question e -santé a été abordée dans le cadre d’une conférence placée sous le thème “Connecter pour mieux soigner“.

Les débats ont donc porté sur l’état des lieux du système de numérisation du secteur  de la santé aux thérapeutiques digitales en passant par la stratégie nationale prônée par le ministère de la santé et à l’importance du développent des startups dans notre pays.

A cette occasion, les résultats préliminaires du Premier baromètre E-santé lancé en Algérie par MMC communication organisateur de ICT Maghreb  en collaboration avec les laboratoires Biopharm ont été  présentés.

Il s’agit d’un observatoire des comportements des citoyens algériens vis à vis du développement du digital dans la santé. C’est également un outil pour tenter de mesurer l’opinion et la perception des personnes vis à vis de la digitalisation. Ce qui  permettra de connaître probablement les craintes, les préoccupations et les attentes liées à la digitalisation.

Ce sondage d’opinion  a  permis aussi de mesurer l’adhésion à cette nouvelle approche dans la santé . Un questionnaire a été réalisé à travers internet auprès des citoyens dont des professionnels de la santé, des patients et autres.  

l’objectif de ce Baromètre e-santé se veut aussi comme outil d’aide aux décideurs qui veulent faire de l’année 2023, l’année de la numérisation de tous les secteurs et particulièrement le secteur de la santé“, ont souligné les initiateurs  de ce sondage et d’ajouter que “Les résultats de ce sondage peuvent aider à comprendre les enjeux et les perspectives de la digitalisation, sensibiliser les différents acteurs. Ils peuvent être également utilisés pour orienter les stratégies de développement et réussir la transition vers de la E -santé en Algérie“. 

Ce Baromètre E-santé s’est fait à travers la diffusion d’un portail web de la page ICT de l’évènement sur les réseau sociaux notamment Facebook , Instagram, LinkedIn et Tiktok.

Il a concerné un échantillon de mille personnes dont 20%  représentent les professionnels de la santé . Ces résultats montrent que la majorité des personnes interrogées notamment les patients  ne s’oppose pas au développement des outils et à l’utilisation des  services numériques dans le domaine de la santé.

Le sondage a révélé que 95,59% estiment que les outils numériques permettent d’améliorer le parcours de soin, 91,91% considèrent que ces outils amélioreront la qualité de soin et 97,06% pensent qu’ils permettront un gain de temps pour le personnel soignant.

Pour ce qui est du partage des données,   86,76%  des personnes ne s’opposent pas au partage de leurs données de santé.  

95,59% des personnes interrogées considèrent que les données de santé peuvent faire avancer la recherche médicale et améliorer la santé de tous. Ils sont également  favorable à l’utulisation des applications et des objets connectés. 

TDM

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