Le ministre de la Santé, Pr Mohamed Seddik Aït Messaoudène, a reçu lundi au siège de son département, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, en présence de plusieurs cadres de l’administration centrale.
Selon un communiqué du ministère, cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre l’Algérie et l’AIEA, notamment dans les usages pacifiques de l’énergie nucléaire à des fins médicales.
L’accent a été mis sur son rôle croissant dans le diagnostic et le traitement des maladies cancéreuses, un domaine où la technologie nucléaire offre des perspectives majeures pour la santé publique.
Développement de la médecine nucléaire en Algérie
Les deux parties ont abordé les moyens d’élargir les horizons de la coopération à travers le soutien à la formation en médecine nucléaire et en radiothérapie, notamment via la création de programmes destinés à former les médecins et techniciens opérant les équipements spécialisés.
Le projet de création de centres de référence a également été évoqué, à l’image du Centre anti-cancer du CHU de Bab El Oued, appelé à devenir un pôle de formation et de transfert d’expertise.
Par ailleurs, il a été question de former des formateurs algériens en partenariat avec des experts de l’AIEA, afin d’étendre ces initiatives à l’échelle africaine et de renforcer la contribution de l’Algérie au développement régional des compétences médicales dans ce domaine.
Une coopération stratégique pour l’Afrique
Le Pr Aït Messaoudène a souligné, à cette occasion, l’importance stratégique du partenariat avec l’AIEA, rappelant le rôle central de cette organisation dans la promotion de l’usage pacifique de l’énergie nucléaire au service du développement sanitaire.
Il a également réaffirmé la volonté de l’Algérie de partager son expérience et son savoir-faire avec les pays africains, dans une logique de solidarité et de coopération sud-sud.
De son côté, Rafael Grossi a salué la compétence des cadres médicaux et scientifiques algériens, tout en exprimant la volonté de l’AIEA de poursuivre son appui technique et ses programmes de formation en Algérie. Il a par ailleurs mis en avant la position de leader du pays au sein du continent africain dans le domaine de la médecine nucléaire.
Cette rencontre marque une nouvelle étape dans la consolidation du partenariat entre l’Algérie et l’AIEA, au service d’un système de santé plus performant et technologiquement avancé.
Rania N.