Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri a annoncé officiellement, jeudi, l’organisation de la Conférence ministérielle africaine sur la production locale de médicaments et de technologies de la santé du 27 au 29 novembre à Alger, sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Une première édition organisée avec l’appui de l’OMS
Organisée en coordination avec les ministères de l’Industrie pharmaceutique et de la Santé en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette première édition, permettra de “passer en revue les moyens de renforcer la production de médicaments en Afrique et de développer le secteur de la santé dans le continent”, a déclaré, M. Kouidri lors d’une de la conférence de presse animée à Alger.
Cette conférence qui s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), réunira les ministres de la santé, de l’industrie et du commerce de 27 pays africains, des experts, des chercheurs et des acteurs du secteur pharmaceutique pour un objectif commun.
Celui d’élaborer des rencontre des stratégies pour renforcer et accélérer la production locale en Afrique, promouvoir la coopération régionale et le transfert de technologie, consolider les cadres réglementaires et enfin stimuler l’innovation et l’investissement dans le secteur pharmaceutique africain.
L’Algérie réaffirme son engagement pour la solidarité africaine
La Conférence ministérielle africaine sur la production locale de médicaments sera sanctionnée par la Déclaration d’Alger, qui comprendra une série de recommandations visant à atteindre “l’intégration dans le domaine de l’industrie du médicament en Afrique“, a ajouté le ministre.
Un tournant pour la coopération sanitaire africaine
Cette rencontre continentale “marquera un véritable tournant dans le processus de consolidation de la coopération africaine dans le domaine de la santé et de l’industrie pharmaceutique, en contribuant à jeter les bases de partenariats concrets garantissant aux peuples du continent l’accès aux médicaments, à la santé et au développement”, a-t-il estimé.
Djamila Kourta
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