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Agression à l’arme blanche dans une pharmacie à Bab Ezzouar: Le SNAPO, le CNOP dénoncent et élan de solidarité des pharmaciens

Le syndicat national des pharmaciens d’officine (SNAPO) et le Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP) dénoncent fermement l’attaque barbare  dont a fait l’objet la pharmacie du Dr Tabti Kamel à Bab Ezzouar ainsi que ces employés par des individus armés d’épées.  Un élan de solidarité de la part des pharmciens s’est manifesté au lendemain de cette attaque sans précédent. 

Le quartier  de Bab Ezzouar a été le théâtre mercredi, d’une scène d’extrême violence. Un groupe d’individus armés d’épées et autres armes blanches a fait irruption dans la pharmacie en pleine journée cassant tout sur leur passage en s’en prenant aux employés dont l’un est grièvement blessé.

Une scène terrifiante, dont les images de la  vidéo de  surveillance de la pharmacie sont diffusées sur les réseau sociaux,  est digne d’une opération commando d’une production cinématographique « un groupe de  quatre individus, des  jeunes d’une même famille débarquent dans la pharmacie avec des armes blanches pour commettre le massacre ,  après que l’un d’eux se présente avec une ordonnance que la pharmacie n’a pas pu servir  pour manque de produit demandé», raconte le pharmacien  Dr Tabti et de qualifier cet acte de “tentative de meurtre“.

Le  bureau national du SNAPO dénonce

Le  bureau national du SNAPO a vite réagit pour dénoncer « cet acte abjecte à l’arme blanche ».  Le SNAPO, précise que « des individus probablement sous l’emprise de produits psychotropes se sont attaqués à l’équipe officinale causant une blessure très grave à l’un des employés » en dénonçant une « lâche attaque à l’arme blanche qui s’est déroulée devant la fille de notre confrère » et d’exprimer sa totale solidarité au Dr Tabti.

Le SNAPO rappelle que « la profession de pharmacien d’officine est depuis quelques années la cible de délinquants consommateurs et trafiquants de drogue et de produits psychotropes » en soulignant que certaines attaques « ont déjà conduit à des décès et des traumatismes indélébiles ».

Le syndicat estime que le pharmacien d’officine est « sérieusement menacé   malgré l’arsenal juridique et règlementaire qui a permis la protection du pharmacien d’officine dans son exercice au quotidien » et de considérer que  « les prestations et le service public qu’il  assure envers la population nécessitent des mesures complémentaires quant à sa protection ».

De son côté le président du conseil national de l’ordre  des pharmaciens Noureddine Mettioui, se dit  « choqué » par cette acte de barbarie et exprime son soutien  au Dr Tabti « en ces moment de douleurs physiques et psychologiques ainsi que ces employés dont un est dans un état grave à qui nous souhaitons un prompt rétablissement. »

Le CNOP exige des sanctions sévères

Le Président du CNOP a indiqué que « nous saisirons les autorités compétentes pour la mise en place de tous les outils nécessaires pour  renforcer la protection de nos confrères »  tout en préconisant une action commune CNOP-SNAPO qui « s’avère indispensable pour dénoncer le vécu quotidien des pharmaciens qui assurent un service de santé publique », t -il rappelé.

Pour Le président du CNOP « l’attaque des officines a atteint son paroxysme et  nous ne tolérons plus ce types d’attaques  », a -t-il encore dénoncé  en soulignant qu’ « il  est du droit des pharmaciens de bénéficier d’un arsenal juridique et réglementaire qui les protègent dans leurs exercice quotidien »  et d’exiger des sanctions sévères à l’égard de « ces individus irrespectueux envers les citoyens ».

Djamila kourta

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