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FORUM CRDIOVASCULAIRE SANOFI

Forum Cardiovasculaire de Sanofi : HTA, Diabète et Cerveau, un trio à surveiller de près

Réunis à la  8 ème édition du Forum Cardiovasculaire organisée, vendredi  par le laboratoire Sanofi à Alger,  cardiologues, médecins internistes et neurologues ont mis en avant les liens étroits entre l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, le diabète et les atteintes cérébrales.

HTA, Diabète et Cerveau , un trio indissociable

Ces pathologies qui sont jusque- là traitées séparément partagent des mécanismes communs et nécessistent une approche globale du patient.

Le laboratoire Sanofi a permis, à travers ce débat interactif purement médical entre spécialistes, à plusieurs intervenants chacun dans sa spécialités dans les quatre régions du pays, Alger, Oran, Constantine et Annaba, de mettre en avant toutes leurs connaissances sur l’évolution de ces maladies et les recommandations pour la prise en charge des patients.

FORUM CARDIOVASCULAIRE SANOFI

L’HTA et le diabète dont les prévalences sont très élevées sont aujourd’hui à l’origine de nombreuses complications notamment cardiovasculaires qui constituent les premières causes de décès.

“Cette rencontre transdisciplinaire nous a permis de discuter d’une manière globale de la prise en charge du patient hypertendu diabétique et les complications que ces maladies peuvent engendrer », a indiqué le Pr Mohamed Chettibi, chef de service de cardiologie au CHU Beni Messous en soulignant que « l’une des recommandations que nous avons retenue est de ne plus parler de cible tensionnelle mais plutôt de tension artérielle optimale ».

Vers une prise en charge intégrée

Pr Chettibi a précisé que ce Forum cardiovasculaire constitue une opportunité pour échanger les points de vue entre spécialistes autour du patient afin d’identifier les meilleurs parcours de soins.

D’où l’importance d’évaluer le risque cardiovasculaire chez ces patients  à travers l’imagerie et des scores bien établis. « Le recours aux tests d’imagerie permet d’affiner le risque et aider à la prise de décision quant au traitement du patient hypertendu », a expliqué le Pr  Redouane Nedjar, chef d’unité cathétérisme au service de cardiologie au CHU Blida.

D’autres moyens d’évaluation de risque  chez les patient hypertendus dyslipidémique sont également  recommandés a souligné Pr Adel Bouraghda, chef de service cardiologie à l’hôpital Draa Ben Khedda.

Pour lui, il est  important de stratifier le risque chez ces patients à travers certains algorithmes au vu des facteurs de risque et les antécédents du patient ou bien par le calcul de scores « permettant de classer le niveau de risque et adapter le traitement afin d’assurer un meilleur pronostic cardiovasculaire à notre patient  ».

Ce qui conduit vers une prise en charge holistique a signalé le Pr Salah Mansour, chef de service de médecine interne au CHU Tizi-Ouzou. « Ce qui améliore la qualité de vie, éviter les complications et protéger les organes », a -t-il déclaré en préconisant des aires thérapeutiques indiquées dans le traitement des facteurs de risque en l’occurrence l’HTA et  le diabète qu’il a qualifié de « jumeaux vicieux » .

HTA et Cerveau, un lien encore trop méconnu

Après avoir expliqué les interactions entre ces maladies, HTA et diabète, et leur impact sur les organes, les spécialistes ont plaidé pour une prise en charge globale du patient  à travers un suivi coordonné et une prise en compte de son cœur, de ses reins et  de son cerveau. Un nouvel élément qui doit, selon les neurologues, être pris en considération.

 L’altération de la mémoire et de la fonction cérébrale chez un patient hypertendu sont désormais décrites comme complications de l’HTA .

La relation entre le cœur et le cerveau est bidirectionnelle  a expliqué le Pr Smail Daoudi, chef de service neurologie au CHU Tizi Ouzou. « Cette relation est  entretenue par l’HTA qui a des retentissements sur le cerveau. Nous recevons de plus en plus de patients traités pour de l’hypertension avec  des tableaux de démence et de troubles cognitifs trés sévères parfois dès la cinquantaine », a signalé Pr Daoudi.

Un fait qui motive aujourd’hui  les neurologues à recommander un bilan cognitif  chez ces patients.

« Il s’agit d’un petit questionnaire, un test neuropsychologique qui permettra de  détecter ce risque de déclin cognitif. Cette maladie vasculo-cerébérale  qu’on ne détecte pas à temps », a -t-il ajouté.

Prévenir pour mieux soigner

Au terme de ce débat, les spécialistes  sont unanimes à dire que l’ HTA/ Cœur et  HTA/Cerveau  sont  indissociable et se traitent dans un cadre multidisciplinaire, avec une vision  globale et préventive.

Djamila kourta

(Publireportage) réalisé avec le soutien de Sanofi

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