Pharma

Rupture de médicaments : Le SNAPO accuse les fabricants et les distributeurs

  • 30 juin 2024
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Le nombre de médicaments en rupture de stock en officine augmente de jour en jour. Cette rupture touche  de plus en plus de classes thérapeutiques au niveau national. Elle concerne aussi bien les princeps que les génériques  et particulièrement ceux qui sont fabriqués localement.  Le syndicat national de pharmaciens d’officines sort de sa réserve et dénonce. 

SEMAINE MONDIALE DE LA VACCINATION Actualité Science

Baisse du taux de couverture vaccinale: Le risque d’épidémies n’est pas à écarter alertent les experts

  • 30 juin 2024
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Le président de la société algérienne d’immunologie, Pr kamel Djenouhat,  a mis en garde contre le ralâchement vaccinal,  en marge des travaux du 12éme congrès national d’immunologie organisé les 29 et 30 juin. La baisse de la couverture vaccinale entraine une faible immunité collective d’où  la réaparition des maladies notamment la poliomyélite,  la coqueluche, la rougeole et la diphtérie. Des maladies jusque -là considérées éradiquées en Algérie. une incidence parfois inquiétante  est enregistrée à travers le monde a t-il déploré en raison de l’ hésitation vaccinale qui constitue une problématique mondiale. Une thématique que nous avons  abordé lors de ce congrès, a t-il souligné. Pr Djeouhat redoute un  retour de ces maladies qui risque de compromettre tous les effots déployés par l’Algérie depuis plusieurs années  dans le  cadre du programme national de vaccination le PEV. « Nous étions, il y quelque années,  à un niveau de couverture vaccinale  avoisinant les  95% et l’Algérie est classée par l’OMS le pays le plus discipliné en terme de vaccination et nous étions sur le point d’éradiqur certaines maladies. Aujourdhui, la situation et tout autre. Ce taux connait une baisse considérable, au vu des statistiques du ministère de la santé qui font état d’un taux  de couverture de 70 % notamment pour rougeole. L ‘explosion du nombre de cas n’est pas à écarter à l‘avenir », s’alarme le Pr Djenouhat et de déplorer que cette hésitation vaccinale “touche  la classe intellectuelle. Le lobby antivax relayé par les réseau sociaux trouve des échos et  des oreilles attentives au sein de notre population  ». Il a ajouté que “le lobby antivax est français.” Pour lui, l’Algérie n’est pas à l’abri d’une flambée des cas de diphtérie et la poliomyélite  en estimant que “si un seul cas est enregistré,  on considère que c‘est une épidémie », selon la définition de l’OMS. A noter que depuis le début de l’année 2024, dix-sept personnes sont mortes de la coqueluche en France  dont treize nourrissons âgés de un à deux mois et un enfant de quatre ans ont rapporté les médis Français en précisant que dans la majorité des cas, l’entourage n’était pas vacciné. Très ontgieuse, la coqluche de transmet par voie aériene.La coqueluche est une maladie respiratoire avec un symptôme très spécifique. “Des quintes de toux avec une inspiration bruyante qui fait un sifflement qu’on appelle le chant du coq. Djamila Kourta

Actualité Santé Publique

Santé dans toutes les Politiques: Les experts recommandent un projet de loi instituant cette approche

  • 28 juin 2024
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Le forum international sur la santé dans toutes les politique (SdTLP), organisé par le ministère de la santé, en coordination avec le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS, a été clôturé, jeudi 27 juin, avec  l’adoption  d’une série de recommandations  s’inscrivant dans l’approche OMS « santé dans toutes les politiques » et dans la perspective  de la mise en oeuvre des ODDs.   Structurées globalement sur l’ensemble des axes développés lors  des trois jours des travaux du forum avec quatre thématiques examinées durant les ateliers, ces recommandations donnent la priorité à la mise en place d‘une instance  nationale  interministerielle de haut niveau pour la promotion de la santé dans toutes les politiques avec la création par décret des comités au niveau local. Un projet de loi instituant l’approche de la SDTLP a été proposé avec l’adaptation des outils et instruments de mise en œuvre de l’approche SdTLP aux  contextes national et local. Les participants au Forum ont également insisté sur la multiplication des actions de plaidoyer en direction des partenaires clés pour l’intégration de la santé dans leur programmes, plan  et politique. Il a été aussi question de renforcer l’outil de veille en matière de sécurité sanitaire et le déployer aux niveaux national  et local en impliquant les secteurs clés. Les experts ont montré l’importance de  développer et réaliser des études sur les déterminants sociaux de la santé et veiller à la production des données  et indicateurs régulièrement dans le domaine. Ce qui permettra une meilleure accessibilité  des prestations de santé pour une meilleure équité en agissant sur les déterminants sociaux et environnementaux tout en identifiant les indicateurs relatifs à la mise en œuvre de l’approche de la SdTLP dans un processus de concertation avec les différents partenaires. L’implication des citoyens  dans l’adoption des comportements sains favorables à leur santé avec la collaboration de la société civile a été fortement souligné par les séminaristes  en mettant l’accent sur  leurs adhésion dans les actions de sensibilisations à tous les niveaux. Des actions qui doivent être donc concentrer sur les quatre thématiques débattues lors de ce forum à savoir, la ville santé, la sécurité routière, le tabac et addiction aux substances toxi-actives (drogues) et l’obésité. Des recommandations ont été également validées par les groupes de travail  pour chaque thématique  retenue pour ce Forum en mettant en avant l’importance des actions de prévention qui ne peuvent connaitre de succès sans l’implication de tous les secteurs afin d’assurer l’équité en santé et le bien-être de la population. Djamila Kourta    

Actualité Pharma

Nomenclature nationale des Médicaments 2024: Les anti -cancéreux font leur entrée en force

  • 27 juin 2024
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  Plusieurs  nouvelles dénominations communes internationales (DCI) sont inscrites dans la nomenclature nationale des médicaments, depuis 2021 à ce jour. La dernière actualisation effectuée par le ministère de l’industrie pharmaceutique et l‘agence des produits pharmaceutiques (ANPP), avril et mai 2024 fait état de 4865 médicaments formes et dosages.   Pour l’année 2024, plus d’une centaine  de DCI ont été enregistrées dont la majorité provient de la production  nationale avec une trentaine de molécules pour le mois d’avril sur les  cinquante nouvelles spécialités pharmaceutiques inscrites. Les laboratoires  Saidal, Hikma, UPC  de Constantine figurent en première place avec l’enregistrement de trois à six produits ces deux dernières mois dont 44  médicaments génériques et 7 molécules mères. Le reste est réparti sur l’importation qui comptabilise une quinzaine de produits pour la même période. En trois années, 10 nouveaux anticancéreux commercialisés par des laboratoires étrangers et importés  par la PCH sont  enregistrés, pour la première fois en Algérie et inscrits à la nomenclature nationale des produits pharmaceutiques. Ces produits hospitaliers figurent ainsi sur la nouvelle liste commerciale de la PCH qui vient tout juste d’être signée par le ministre de la santé. D’autres classes thérapeutiques ont également fait leur entrée dans la nomenclature avec de nouvelles DCI indiquées dans les maladies infectieuses,  l’hématologie, gastroentérologie, neurologie et métabolisme.  Le fait nouveau également dans cette nomenclature nationale des médicaments  est l’ajout de la 27eme classe pour les immunosuppresseurs et  l’introduction de nouveaux  inhibiteurs de la C1 estérase humaine constiuant la classe 28 dédiée à certaines maladies rares dont la liste nationale a été fixée dernièrement  par le ministère de la santé et qui est en attente de publication. L’enrichissement de la nomenclature nationale en nouvelle molécules semble s’accéler notamment pour les anti -cancéreux  au vu du nombre de productuers engagés dans le domaine avec les encouragement des pouvoirs publics à promouvoir la production locale notamment pour les produits hospitaliers pour jystement diminuer la dépendance  de l’importation.  « Notre tissu industriel pharmaceutique est non seulement mûr, mais il est capable de relever le défi à l’international, notamment pour les médicaments comme l’insuline et les anticancéreux qui pèsent lourdement sur la facture d’importation », avait déclaré Dr Réda Belkacemi, directeur de la production pharmaceutique au ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique,le mois dernier à à la radio algérienne en précisant que   “l’Algérie passera bientôt à 14 établissements  pour les anti -cancéreux  contre 7 entités actuellement en exploitation“. Un vrai défi pour les exploitants qui non seulement sont  tenus d’assurer la quantité et la qualité, en respectant les bonnes pratiques de fabrication de stockage et de distribution, mais aussi la sécurité pour les patients pour une réelle souvrainté sanitaire. Djamila Kourta

Actualité Santé Publique

La santé dans toutes les politiques: Une collabaration mulisectorielle pour le bien être de la communauté

  • 25 juin 2024
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  Les travaux du Forum international sur la santé dans toutes les politiques ont débuté, mardi à Alger  et ce jusqu’au 27 juin, en présence des différents  représentants des ministères  en l’occurrence de la santé, des affaires étrangères, du ministère de  l’intérieur et des collectivités locales, d’instances consultatives (ANSS, CNSE) de la société civile, ainsi que d’experts internationaux. Organisé par le ministère de la santé, en coordination avec le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS, ce forum axé sur la santé dans toutes les politiques s’inscrit dans la démarche  engagée par l’Algérie à travers les plans d’action mis en place, depuis des années,  et renforcé par des textes réglementaires telle que la loi sanitaire. Le ministre de la santé, Abdelhak Saihi, a mis l’accent à l’ouverture des travaux,  sur cet aspect tout en insistant sur le rôle de tous les secteurs qui doivent être impliqués dans ce processus qui est basé sur une démarche préventive. M.Saihi a évoqué le plan d’action pour le malade (PAM), élaboré depuis son arrivée au Ministère de la santé , qui comporte des axes définis  et qui convergent vers l’accessibilité aux soin et réduire les inégalités.  Un outil s’inscrivant dans cette approche de la santé dans toutes les politiques qui implique la  nécessité de mettre en place des politiques intersectorielles pour réduire les inégalités sociales de santé. Aspirer à une convergence des politiques sanitaires publiques pour favoriser des synergies inclusives entre tous les secteurs afin d’assurer l’équité en santé et le bien-être de la population  a  été fortement souligné par les différents intervenants des pays participants (Suisse, philippines, Brazaville, Sénegal, Cameroun et Tunisie qui ont présenté leur expériences dans ce domaine :  «Le  concept de a santé dans toute les permettra deprogresser sur la voie du développement durable et, à terme, atteindre les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) notamment l’ODD3 relatif à la santé et au bien-être. », a -t-on déclaré. Pour le président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, le Pr Kamel Sanhadji, la santé ne doit pas être confindue avec le soin. “Il s‘agit d’une préoccupation fondamentalement pluridisciplinaire et multisectoreielle », a t-il souligné en signalant que “la santé du citoyen, plus précisement  sa sacurité sanitaire, ne dépendent pas seulement du système de soins (hôpitaux et médicaments). La sécurité sanitaire est la résultante de nombreux facteurs et déterminants, la qualité de l’alimentation et de la nur-trition, l’agriculture, l’habitat, les transports, la qualité de l’environnement, la pratique du sport et de la culture et les relations sociales. L’intersectorialité est essentielle a souligné Pr Mustapha Khiati, membre du CNSE  et « c’est grâce à ce concept de la santé dans toutes les politiques qu’ il est possible aux différents échelons publics d’agir sur les déterminants de la santé », a- t-il indiqué. Villes-santé, la sécurité routière, le tabac et addiction aux substances toxi-actives (drogues) et l’obésité sont les thématiques abordées lors de ce forum  de deux jours. Ces thématiques feront l‘objet d’ateliers et des recommandations couronneront ce forum d’Alger. Le Pr Abderrezak Bouamara a, quant à lui, fait une rétrospective du système de santé Algérien qui a connu, sur cinq décennie, des developpements considérables. Le gain en matière de l’espérence de vie, la réduction de la mortalité maternelle et infantile et éradication de certaines maladies transmisisbles grâce à la vaccination sont autant  d’exploits  réalisés. Djamila Kourta

Pr Messaoud Ouazaa Tribune

Contribution/Pr Mssaoud Ouazza: Enjeux Éthiques et Philosophiques dans l’Industrie Pharmaceutique 

  • 24 juin 2024
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Les enjeux éthiques et philosophiques dans le domaine pharmaceutique revêtent une importance cruciale, affectant directement des questions essentielles telles que la vie, la santé et la moralité. Cette étude identifie plusieurs de ces enjeux majeurs, qui suscitent des débats significatifs et nécessitent une analyse approfondie. L’accès équitable aux médicaments constitue un défi éthique majeur, notamment en ce qui concerne la justice distributive, particulièrement préoccupante dans les nations en développement. Cette question soulève la responsabilité des gouvernements et des entreprises pharmaceutiques dans l’assurance d’une distribution équitable des traitements médicaux. La tension entre la quête de profits par les entreprises pharmaceutiques et l’impératif de garantir l’accessibilité et l’efficacité des médicaments soulève des questions cruciales concernant la responsabilité sociale des entreprises et les priorités éthiques qui leur incombent. La conduite d’essais cliniques pose des questions complexes sur le consentement éclairé des participants, la sécurité des sujets et l’intégrité des recherches menées. Les essais sur des populations vulnérables soulèvent particulièrement ces dilemmes éthiques, mettant en lumière la nécessité de protéger les droits des participants tout en assurant l’avancement des connaissances médicales. L’intégrité scientifique dans la recherche pharmaceutique est une exigence fondamentale, confrontée à des défis tels que la fraude scientifique, la manipulation des données et les conflits d’intérêts entre chercheurs et entreprises, soulevant ainsi des questions profondes sur l’éthique de la recherche et la confiance du public envers les avancées scientifiques. L’avancée de la médecine de précision soulève des préoccupations sur la confidentialité des données génétiques, les risques de discrimination génétique et les implications éthiques de la manipulation génétique, nécessitant une réflexion éthique rigoureuse pour guider le développement et l’utilisation de ces technologies. Les progrès dans les thérapies géniques et l’édition du génome interrogent les limites de l’intervention humaine dans la génétique, ainsi que les implications éthiques et les inégalités d’accès associées à ces technologies émergentes. Les décisions sur la priorisation des maladies pour le développement de traitements soulèvent des questions éthiques complexes sur la valorisation relative de la vie humaine et les influences économiques et politiques sur ces choix cruciaux pour la santé publique. Les professionnels de la santé, y compris les pharmaciens, font face à des dilemmes éthiques concernant la confidentialité des patients, la qualité des soins et l’obligation de signaler les erreurs médicales, soulignant l’importance d’une formation éthique solide et de lignes directrices claires pour guider leur pratique. Le rôle des gouvernements dans la régulation de l’industrie pharmaceutique suscite des débats sur l’équilibre entre la réglementation nécessaire pour garantir la sécurité et l’efficacité des médicaments, et la nécessité de stimuler l’innovation et l’accès aux nouvelles thérapies. Enfin, l’influence des valeurs culturelles et religieuses sur les décisions médicales pose des défis sur la manière de respecter les convictions personnelles tout en assurant des pratiques éthiques universelles dans la prestation des soins de santé. En conclusion, les enjeux éthiques et philosophiques dans le domaine pharmaceutique sont profondément interconnectés et dynamiques, nécessitant une réflexion continue et approfondie pour harmoniser les impératifs de santé publique, de justice sociale et de moralité individuelle. Ces débats sont essentiels pour guider une régulation éthique et équitable de l’industrie pharmaceutique, tout en assurant le respect des droits fondamentaux et des principes éthiques dans la recherche et la pratique médico-pharmaceutiques contemporaines. M.O

pch Actualité Pharma

Signature de la liste commerciale PCH: Près d’une centaine de produits pharmaceutiques introduits

  • 24 juin 2024
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Attendu depuis 2022,  l’arrêté ministériel portant la liste commerciale PCH classée en  six gamme et classes  vient d’être signé par le ministre de la santé, Abdelhak Saihi . Près de 100 produits pharmaceutiques, toutes gammes condonfondues, dont une trentaine de médicaments  nouveaux ont été introduits .   Ainis, la liste  dont la dernière signtaure date du 31 octobre 2021, est passé de 1055 à 1085 médicaments enregistrés et autorisés et  comporte plusieurs classes thérapeutiques répondant aux besoins des centres hospitaliers notamment les programmes nationaux  de santé et  autres maladies tels que les maladies infectieuses, l’hématologie, maladies rares, Metabolisme, neurologie,  maladies autoimmunes etc. La iste comporte donc  de nouveaux médicaments de l’innovation  enregistrés et inscrits à la nomenclature nationale dont l’immunothérapie et les thérapies ciblées . La cancérologie arrive en tête avec une dizaine  de molécules sans compter celles relevant  de l’autorisation d’importation gobale  et autorisation temporaire  d’utilisation (ATU), qui concernaient  459 produits toutes gammes confondues  dans la liste de 2021. Les gammes relatives  au dispositif médical, les produits radiopharaceutiques, le consomable de laboratoire, les produits dentaires  et les réactifs chimiques ont été enrichies. Ces médicaments  enregistrés et demandé par le prescripteurs  feront , probablement,  l’objet  de l’appel  d’offre national et international  N° 08/204 lancé par la PCH et publié le 09 mai 2024, dont la date de dépôt des offres prévues pour le 23 huin 2024, est prorogée au  lundi 8 juillet 2024. Comme, il est également  possible pour la PCH de lancer un nouvel appel d’offre pour ces prosuits précisément. Les prévissions d’achat de la PCH s’élèvent pour cette année, à 184, 466 millirds de dinars , répartis  en 153 milliards de dionars pour les médicments et 27 milliards pour les fournitures médicales, selon le directeur général M. Samir Ferhat, dans une déclaration à la radio algérienne. Djamila Kourta      

forum international a alger Actualité Politique

Forum international sur la santé à Alger : Pour une nouvelle approche pour améliorer la santé des Algériens

  • 24 juin 2024
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Un forum international sur la santé dans toutes les politiques se tiendra du 25 au 27 juin 2024 à l’Echra Ain Benian à Alger. Organisé par le Ministère de la Santé, le Conseil National Economique Social et Environnemental (CNESE) et l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS) avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS),  ce forum est placé sous le slogan :« Ensemble nous pouvons améliorer la santé des Algériens ».   La santé dans toutes les politiques (Health in All Policies : HiAP) est une approche intersectorielle des politiques publiques qui tient compte systématiquement des conséquences sanitaires et des décisions, qui recherche des synergies et qui évite les conséquences néfastes pour la santé afin d’améliorer la santé de la population et l’équité en matière de santé, indique un commuiqué pubié par l’INSP coordinateur de cet évènement représenté par pr Abderrezak Boiamara, directeur génétral de lINSP . Une approche qui accroît la responsabilité des décideurs quant à leurs impacts sur la santé, et ce, à tous les paliers d’élaboration des politiques”. (Déclaration d’Helsinki sur la santé dans toutes les politiques 2013 ; OMS), précise le communiqué. L’objectif visé par l’organisation de ce forum est de présenter aux intervenants nationaux l’approche de l’OMS sur la santé dans toutes les politiques (HiAP) et partager des expériences sur les domaines fédérateurs de plusieurs acteurs pour des changements en matière de santé fait savoir la même source. “Le Ministère de la Santé et ses partenaires aspirent à une convergence des politiques sanitaires publiques pour favoriser des synergies inclusives entre tous les secteurs afin d’assurer l’équité en santé et le bien-être de la population », détaillent encore les organisteurs en précisnt que   “Cette convergence des politiques est également nécessaire pour progresser sur la voie du développement durable et, à terme, atteindre les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) notamment l’ODD3 relatif à la santé et au bien-être.” Plusieurs thématiques sont retenues pour être discutées et étudiées lors de ce forum ; notamment Villes-santé, la sécurité routière, le tabac et addiction aux substances toxi-actives (drogues) et l’obésité. Il est attendu qu’à l’issue des travaux de ce forum des recommandations et des approches holistiques basées sur l’HiAP seront élaborées en vue d’appuyer les plans et stratégies nationales de santé publique pour améliorer la santé des Algériens. Plus de 300 participants devraient prendre part à ce forum dont des représentants des ministères, des institutions consultatives de l’Etat, les collectivités locales des représentants de la société civile, des organisations multilatérales et bilatérales, d’autres éminents experts internationaux ainsi que les médias. Un Comité national d’organisation, composé du Ministère de la Santé, du CNESE, de l’ANSS, du Ministère de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire et de l’OMS a été mis en place pour préparer ce forum à Alger. Djamila .K  

Actualité Santé Publique

Abdelhak Saihi: Promouvoir la médecine nucléaire dans la lutte contre le cancer

  • 23 juin 2024
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Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a rappelé que l’Etat est détéminé  à promouvoir la médecine nucléaire en Algérie à travers la mobilisation de tous les moyens et de toutes les ressources financières nécessaires, à l’ouverture des travaux de  la journée scientifique sur la médecine nucléaire organisée par l’association algérienne de médecine nucléaire en collaboration avec la société de formation  et de recherche  en oncologie.  Cette journée intervient à un  moment où l’Algérie connaît un tournant dans le traitement des cancers et le développement de la médecine nucléaire de manière générale a déclaré  le ministre de la santé en rappelant que “le soutien de l’Etat à ce domaine, conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour l’utilisation de la médecine nucléaire  notamment en oncologie“, tout en précisant que “les mesures prises dans ce cadre sont de nature à opérer une percée dans le domaine de la médecine nucléaire, d’autant que l’Etat, a-t-il dit, est déterminé à “promouvoir la médecine nucléaire à travers la mobilisation de tous les moyens et de toutes les ressources financières nécessaires“. Le ministre de la santé a  plaidé pour le renforcement de la formation dans le domaine de la médecine nucléaire au vu des résultats enrgistrés dans ce domaine notamment dans le traitement de certains cancers par produits radiopharmaceutiques. Djamila Kourta

Actualité Pharma

Le commissariat à l’énergie atomique (COMENA) se lance dans la production de produits radiopharmaceutiques

  • 23 juin 2024
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Le commissariat à l’énergie atomique (COMENA) se lance dans la production de produits radiopharmaceutiques en réponse à la demande pressante des services de médecine nucléaire publics et privés pour la prise en charge des patients, indique le COMENA à travers une publication  sur son site web. C’est dans le cadre d’une réunion avec  les représentants de la commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer et  l’association algérienne de médecine nucléaire, COMENA  qui s’est déroulée, jeudi 20 juin, que le projet a été présenté. « La rencontre a eu pour objet la présentation des projets engagés par le COMENA et destinés à la production locale de produits radiopharmaceutiques, en réponse à la demande pressante des services de médecine nucléaire publics et privés », a fait savoir le COMENA en précisant que « suite à la communication présentée par le commissaire à l’énergie atomique, les douze (12) experts présents (médecins nucléaires, oncologues, radiothérapeutes, spécialistes en cytologie pathologique) ont approuvé à l’unanimité la continuation des projets stratégiques présentés et confirmé leur plein soutien à ce programme » tout en  rappelant son lien avec la sécurité sanitaire du pays ainsi que le besoin d’un plus important développement de la profession médecine nucléaire en Algérie. Le COMENA signale que les experts ont également ont recommandé, en plus de la production des radiopharmaceutiques les plus utilisés actuellement en Algérie (Technétium et Iode), la production à moyen terme des nouveaux radiopharmaceutiques tels que le Lutétium et le Gallium, « tenant compte des succès enregistrés dans leur utilisation actuelle au niveau international. ». A noter  qu’à ce jour l’ensemble  des produits radiopharmaceutiques destinés que ce soit au diagnostic ou thérapeutique sont importés. Seul le FDG produit du cyclotron et destiné à l’usage du diagnostic en PETSCAN ,est disponible dans certaines structures de santé. Djamila Kourta