Le Pr Youssef Terfani, directeur  de la prévention chargé des maladies non transmissibles au ministère de la santé, a fait savoir qu’un nouveau mécanisme portant application de la loi de santé de 2018 sur l’interdiction d’usage de tabac dans les lieux publics, sera mis en place, à l’occasion de la journée mondiale sans tabac sous le thème « Protéger les enfants  de l’ingérence de l’industrie du tabac ».   Le comité national d’experts de lutte contre le tabac et le comité intersectoriel pour la lutte anti-tabac, réunis à cette occasion, jeudi à Alger,  se penchent  justement sur la question afin de définir les modalités d’application des textes qui seront renforcer par la loi cadre. « Ces textes  concernent, en premier lieu, l’industrie du tabac en accentuant la sensibilisation du large public sur les méfaits du tabac avec des message spécifiques et ciblés sur les paquets de cigarettes avec des images choquantes pour protéger nos enfants », a expliqué Pr Terfani  tout en précisant qu’il est aussi question de sensibiliser la popualtion  sur l’utilisation  de la chicha et la cigarette éléctronique  qui « sont eux aussi des produits de tabac et dangereux pour la santé ».  Ces textes d’application portent également  l’interdiction de la vente des produits de tabac chez les mineurs  comme c’est le cas aussi pour l’usage des produits du tabac dans les lieux publics édicté dans le décret de 2001. « Ce dernier sera également réviser  et un projet instituant des amandes pour tous ceux qui ne respectent pas l’interdiction de l’usage du tabac dans les lieux publics, est proposé », a ajouté Pr Terfani. Après avoir rappelé le thème choisi par le ministère pour cette année concernant la lutte contre le tabac, « Protéger les enfants  de l’ingérence de l’industrie du tabac », le responsable a évoqué les réalisations nationales accomplies pour accompagner la mise en œuvre de la convention onusienne, dont le Programme national de lutte contre les facteurs de risque des maladies chroniques comme le tabac (2015-2019), la Stratégie nationale de lutte antitabac, le Plan national de lutte contre le cancer, outre l’ouverture des centres de sevrage. Pour Pr Aziza Fissah, il est important d’informer  les parents sur les dangers du tabac sur les enfants  qui sont susceptibles de présenter des maladies liées au tabac. « Elles ne sont les même que celle de l’adulte mais le fait qu’il soit exposé à la fumée de la cigarette il va faire d de l’asthme, les infections , la pneumonie , allergie, l’allergie alimentaire  secondaire au tabac», a mis en grade Pr Fissah en ajoutant que « le risque d’atteinte d’autres organes est augmenté  de 50% ». Dans une allocution du ministre de la santé Abdelhak, lue par le secrétaire général du ministère de la santé Mohamed Talhi, il est rappelé que la lutte antitabac en tant qu’axe stratégique dans la prévention des maladies non-transmissibles et du cancer. Evoquant à cette occasion, la stratégie nationale de lutte antitabac impliquant d’autres secteurs ministériels et la société civile, le ministre a fait savoir qu’elle prévoyait plusieurs activités dont la mise en place d’un cadre de coordination pour la lutte antitabac, l’élaboration d’un guide pour la prise en charge des fumeurs et la création d’un dispositif d’aide au sevrage tabagique. Djamila Kourta

  A la veille de la célébration de la journée mondiale de lutte anti- tabac, le 31 mai, une journée, conférences et témoignages  a été  dédiée  mercredi, à la mémoire du Pr Ameur Soltane férvent défenseur de la santé publique et contre le tagbagisme, au niveau de la CCA au CHU Mustapha Bacha. Une journée organisée et animée par ses amis en présence de sa famille.  La lutte anti-tabac a été son cheval de bataille. Pour lui la lutte contre le cancer passe par la lutte anti -tabac. Une question fondamentale qui doit figurer  dans les programme nationaux de santé et qui est aujourd’hui  pleinement consacrée dans plan cancer 2015-2019, a rappelé Pr Messaoud Zitouni, ancien coordinateur du Plan cancer dont le travail a été dédié à la mémoire du défunt.  Pr Zitouni, a cité l’exemple du programme scolaire  sur la lutte anti -tabac, initié par l’association Waha de  d’aide aux malades de Constantine, auquel le comité de pilotage et de suivi a contribué, qui a été validé par le ministère de l’Éducation. Pr Zitouni est revenu sur l’importance de d’évaluer les actions entreprises afin de mieux avancer. Pr Kamel Bouzid,  ancien chef de service d’oncologie a rappelé la participation active du feu Ameur Soltane, dans l’élaboration du plan cancer 2015-2020 où la lutte contre le tabagisme figure dans le premier axe de ce plan dans le chapitre de prévention. “Ameur Soltane a sillonné l’Algérie en campagnie du Pr Messaoud Zitouni pour alerter sur la propagation du cancer dans notre pays  et  il a tout fait pour convaincre nos confrèrs et les autorités sur la nécessisté d’un plan national cancer. Ainsi, il particpé à  l’elaboration, la  réalisation  du plan cancer 2015-2019. Il donné un bon coup de pousse à ce projet et la lutte anti tabc était une de ses priorités », a relaté Pr Bouzid. La lutte anti-tabac,  a expliqué Aziza Fissah, membre du comité d’expert contre le tabagisme, est une action qui est « portée par tous nous ainés  et renforcé par  la ratification de la convention cadre OMS  qui a confirmé l’engagement  de notre pays à lutter contre le tabagisme ». Pr Fissah est revenue sur la stratégie d’aide au sevrage tabagique  élaborée par le ministère de la santé, l’élaboration  du  guide d’aide au sevrage tabagique destiné aux professionels de la santé en plus de l’ouverture de 57 centres de prise en charge. Des témoignages poignants de ses amis, ses elèves et de sa famille ont ému l’assistance composée essentiellement des anciens professeurs en médecine et amis en l’occurrence, Pr Nourredine Zidouni, Pr Aouichet, Pr Graba, Pr Afiane Djamila Kourta

Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a mis en exergue, mardi à Genève, les efforts consentis par l’Algérie pour promouvoir son système de santé en plaçant le patient au cœur de toute réforme dans le secteur et en élargissant la couverture sanitaire de proximité, indique un communiqué du ministère. Lors des travaux de la 77e Assemblée mondiale de la santé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), M. Saihi a mis en avant la stratégie efficace adoptée par l’Algérie pour promouvoir son système de santé, en plaçant le patient au cœur de toute réforme dans le secteur et engénéralisant la couverture sanitaire de proximité, citant à titre d’exemple “le rapprochement de plusieurs unités de santé des populations en dehors des grandes villes et des agglomérations, dans le cadre du Plan d’action malade (PAM), qui comprend 28 objectifs et 143 activités sanitaires définies dans le temps”, précise la même source. Le ministre de la Santé a affirmé, à cette occasion, que toutes les actions entreprises par l’Algérie “s’inscrivent dans le cadre des programmes de développement durable et de l’Agenda 2030, et ce, conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui attache une grande importance au secteur de la santé”. Il a également rappelé l’ensemble des démarches et programmes adoptés par l’Algérie en vue de “développer” son système de santé, où “de grands pas ont été franchis”, a-t-il dit, en voulant pour preuves “la généralisation de la vaccination chez les enfants avec un taux de couverture de 100% et la détermination des catégories nécessitant un suivi sanitaire”. Et d’ajouter que l’Algérie “assure aussi la vaccination aux ressortissants de plus de 13 nationalités étrangères au niveau de ses frontières, au titre de la coopération et de l’entraide interafricaines”. Le ministre a, par ailleurs, indiqué que l’Algérie souhaitait bénéficier du soutien de l’OMS pour le renforcement de ses capacités en la matière, dans le cadre du programme de vaccination 2030 et du programme de développement de la sécurité sanitaire de l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Saihi n’a pas manqué de saluer, à cette occasion, les efforts de l’OMS pour “endiguer les épidémies, gérer les crises sanitaires et promouvoir la santé, notamment durant la crise du Covid”, mettant en avant le soutien de l’Algérie aux différentes activités et actions de l’Organisation. D.K  

Les pathologies inflammatoires et chroniques  telles  que la dermatite atopique, l’acnée, et la dermite séborrhéique, impliquent une gestion à long terme avec une prise en charge médicamenteuse et un suivi. Les spécialistes réunis, vendredi 24 mai, au Dermatology Day organisé par les laboratoires Pierre Fabre à Alger, ont mis l’accent sur  la nécessité d’un diagnostic précoce de ces affections pour une prise en charge précoce avec moins de complications dont l’impact est incommensurable. Le rôle de l’éducation thérapeutique  dans le but de faire connaître ces  maladies particulièrement la dermatite atopique chez l’enfant, une maladie de la peau inflammatoire chronique fréquente a l’un des aspects sur lequel a insisté le Pr Samira Zobiri, chef de service dermatologie au CHU Mustapha Bacha. Evoluant par alternance des phases de poussées et de remissions, « cette maladie chronique peut, dans ses formes modérées à sévères, avoir un retentissement important sur le sommeil et sur la qualité de vie de l’enfant, mais aussi sur celle de son entourage. », explique Pr Zobiri  en précisant que  15 à 30% des enfants sont atteints de la dermatite atopique dans les pays industrialisés et 85% des cas se développent avant l’âge de 5 ans. Le processus de prise en charge nécessiste donc un accompagnement de ces enfants et de leurs parents à travers des séances d’éducation thérapeutique. «Actuellement cinq écoles d’atopie  réparties à travers  les services de dermatologie dans les  différents établissements de santé à Alger, Oran, Tizi Ouzou, Constantine, Tlemcen prennent en en charge ces enfants et leurs parents  en organisant des ateliers pour faire connaître la maladie, son évolution et les traitements », signale Pr Zobiri. Un accompagnement psychologique, a- t-elle expliqué, est aussi proposé pour  aider  ces patients à mieux vivre leur maladie et renforcer la confiance en soi dont les résultats sont satisfaisants. La dermite séborrhéiqueune, une dermatose inflammatoire chronique fréquente, caractérisée par des plaques érythémato-squameuses localisées sur le cuir chevelu, les sillons nasogéniens et les sourcils se localisant sur le cuir chevelu, visage, torse , est une la seconde pathologie abordée lors du 2nd Dermatology Day. Un problème de santé publique, fréquente et en nette augmentation a souligné, de côté le Pr Ahmed Chehad, chef de service  de dermatologie au Chu de Tizi Ouzou.  Cette maladie se présente sous trois forme à savoir légère, modérée et sévère et  se manifeste par des éruptions cutanées et provoque des démangeaisons. Elle  affecte considérablement l’état psychologique des personnes, a- t-il expliqué. La dermite séborrhéiqueune est une maladie chronique qui nécessiste un traitement d’une maladie chronique traitement d’autant que cette affection évolue par poussé et rémission. En outre, le psoriasis évolue à travers plusieurs phases pouvant durer de nombreuses semaines, voire des mois, avant de se calmer provisoirement, puis réapparaître en fonction des facteurs la déclenchant, notamment chez les personnes ayant une prédisposition génétique, un déficit immunitaire, des infections, des blessures, des brûlures. Un traitement d’attaque et un traitement d’entretien sont  donc indiqués dans la pris en charge  de cette maladie et cela dépend de la sévérité de la dermite.  Il est important de consulter précocement car les traitements existent et ils sont efficaces », a ajouté Pr Chahed. Par ailleurs, l’innovation dans la prise en charge de l’acnée a été présenté  par Valerie Mengeaud, directrice médical Ducray. Il s’agit de la première maladie en prescription en dermatologie, elle est une pathologie chronique inflammatoire fréquente. « 80% des adolescents sont touchés dont 15 à 20% des cas sont des formes graves. Elle évolue également par poussée », a- t-on expliqué. La Photoprotection pour éviter les maladies  dermatologique notamment le cancer de la peau a fait l’objet de débat entre expert notamment sur la photo protection au -delà des UV et le nouveau système filtrant par Pierre Fabre. Les laboratoires Pierre Fabre apportent, depuis de nombreuses années, leurs soutien aux professionnels de santé, à travers des formations et débats d’experts, et agit aux côtés des patients en leur donnant la possibilité de jouer un rôle plus actif dans la prise en charge de leur santé ou de leur maladie. Djamila Kourta