Actualité Pharma

Production pharmaceutique: 735 décisions d’enregistrement délivrées par L’ANPP

  • 31 décembre 2023
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L’année 2023 a été marquée par la progression des capacités de production locale des médicaments.  L’agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) a délivré un total de 735 décisions d’enregistrement en 2023 dont 609 pour la production locale avec 72 pour l’oncologie. Selon le directeur général de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques, Dr Cherif Delih, 92 produits importés de différentes classes thérapeutiques sont aujourd’hui passés à la fabrication. « Cette année, nous avons enregistré une augmentation du nombre de médicaments enregistrés dans le cadre de la production locale à 3 327 sur 4.544 médicaments enregistrés que comporte la nomenclature nationale des médicaments, soit une augmentation de 73%»,a déclaré le ministre d e l’industrie et de la production pharmaceutique Ce qui a permis la réalisation marquante d’une la réduction de la facture d’importation, et le développement du tissu industriel  pharmaceutique local a-t-il indiqué. Six projets pour la fabrication des médicaments anti cancéreux seront effectives pour le second trimestre 2024 a annoncé Ali Aoun. Il s’agit de la production de formes injectables d’anticancéreux » ainsi que la production de solutions ophtalmiques et de pilules contraceptives. Il a souligné que le taux de “couverture du marché avoisine les 68% durant la période allant de fin 2022 au premier semestre 2023, et devrait augmenter à 70% à fin 2023. Nous attendons à ce que le taux atteigne les 70%, si on prend en compte l’augmentation des capacités de production, au cours du deuxième semestre de cette année, pour certains médicaments, comme l’insuline». Dans la perspective de traiter de nouveaux dossiers et de renforcer l’enregistrement de nouveaux médicaments, l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) s’est dotée de deux annexes à Constantine et à Oran, deux régions qui abritent les plus grandes entreprises pharmaceutiques. « Ces deux annexes offriront les services  de proximité aux opérateurs locaux et les accompagner en leur évitant les déplacements et traiter leurs dossiers dans les meilleurs délais », soutient M. Cherif Delih en précisant que ces annexes sont à vocation hospitalo-universitaire constituant des terrains de stages et de formation pour les étudiants dont les postes sont attribués par voie de concours. Il a rappelé que des conventions ont été signées entre l’ANPP et les facultés de pharmacie d’Alger,  d’Oran, Constantine, Sidi Belabbes et Tlemcen. Par ailleurs, l’ANPP a lancé un projet de partenariat Algéro-allemand pour la mise en place d’un laboratoire conçu aux normes internationales doté de cinq unités pour le contrôle des médicaments. Toutes ces  extensions et développement des moyens de l’ANPP permettront de faire un saut qualitatif pour le développement de notre industrie pharmaceutique. “Ce qui permettra de réduire les délais de l’attente et un traitement efficient des dossiers“, a souligné Dr Delih. Djamila Kourta

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Groupe Pharmaceutique Saidal : Le premier centre de bioéquivalence inauguré par Ali Aoun

  • 31 décembre 2023
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Le groupe pharmaceutique Saidal se lance dans une nouvelle stratégie de développement en s’inscrivant dans une dynamique d’innovation au service de la santé. L’inauguration officielle du centre de bioéquivalence EQuival vient confirmer cet engagement. Lequel a été fortement rappelé par, Ali Aoun,  le Ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique dimanche à l’inauguration de ce centre au niveau de Hussein Dey. Ali Aoun se félicite de l’aboutissement de ce projet «bloqué depuis quelques années» avant de rappelé qu’il est « le premier en Afrique et deuxième dans le monde arabe après celui de la Jordanie». Mis en place sur fond propre du groupe Saidal  qui a investi de 267 millions de dinars pour son fonctionnement , cette structure est  dotée d’installations et d’équipements modernes permettant  de réaliser l’ensemble des activités nécessaires pour mener des études de bioéquivalence, essais cliniques, bioanalyse, traitement des données, conformément aux exigences réglementaires en vigueur. Le groupe annoncé à cette occasion le lancement de sa première étude de bioéquivalence sur un produit fabriqué localement au sein de son centre Equival. 500 candidats volontaires jeunes et sains, ont répondu à l’appel a expliqué  M. Mourad Touati, directeur du centre  et d’expliquer que la mission de EQuival est la réalisation des études de bioéquivalence dans le but de prouver que les médicaments génériques à usage humain sont « bio équivalents et interchangeables aux  médicaments de référence d’un point de vue efficacité et sécurité ». Il a souligné que, les volontaires bénéficieront d’examens médicaux et biologiques avant, pendant et après l’étude au niveau du centre qui est doté de tous les moyens et commodités. Les inscriptions sont toujours ouvertes pour les personnes intéressées elles peuvent s’inscrire sur le site internet. M.Touati a indiqué que le centre Equival est ouvert à tous les opérateurs désirant réaliser leurs études de bioéquivalence, pour prouver l’efficacité et la sécurité de leurs médicaments génériques et permettre leur interchangeabilité avec les médicaments de référence. Il n’a pas manqué de souligner que le traitement et l’analyse des données sont effectuées à l’aide de logiciels certifiés CFR21 validé par la FDA. En plus de prouver l’équivalence entre le produit générique et le princeps, l’objectif du groupe Saidal à travers ces études de bioéquivalence est de placer les produits génériques sur le marché international, tel qu’exigé par la réglementation. Le groupe Saidal qui table sur la réalisation de 35 études, par an, dans un premier temps fait savoir que quatre experts indiens avec une expérience avérée dans les études de bioéquivalences ont été recrutés afin d’«apporter des preuves scientifiques et d’obtenir le transfert technologique nécessaire au bon fonctionnement du centre ». Lequel permettra selon le ministre de de l’industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun, de dégager des recettes de 200 millions de DA d’ici la fin de la l’année 2024 tout en rappelant que la bioéquivalence sera exigée pour l’enregistrement de certains médicaments à indice thérapeutique étroit tels que les biosimilaires, les anticancéreux etc… « En l’absence de centre spécialisés dans les bioéquivalences en Algérie, ces études ne sont pas aujourd’hui exigées par l’ANPP car elles se font à l’étranger alors que le transfert des devises est interdit par la lois. Désormais, un texte de loi fixant les critères d’exonération de la bioéquivalence sera promulgué prochainement», déclaré M. Aoun et de signaler que «les capacités de production de Saidal  ont augmenté, en six mois, de 35%. Saidal dispose de tous les moyens humains et matériels nécessaires pour poursuivre cette lancée et elle doit reprendre sa place de leader sur le marché »,a-t-il souligné. Djamila Kourta

Actualité

Rétrospective 2023: Les faits marquants selon l’OMS

  • 31 décembre 2023
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Le 5 mai 2023, le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que la pandémie de COVID-19 était terminée et constituait une urgence sanitaire mondiale. Il a souligné que cette annonce ne signifiait pas que le COVID-19 ne constituait plus une menace pour la santé mondiale, mais qu’il était plutôt temps pour les pays de passer du mode d’urgence à la gestion du COVID-19 aux côtés d’autres maladies infectieuses. Dans son annonce, le Directeur général a reconnu l’innovation des chercheurs et développeurs de vaccins, les décisions difficiles que les gouvernements ont dû prendre, ainsi que l’incroyable compétence et le dévouement altruiste des travailleurs de la santé et des soins. En novembre 2023, 72 % de la population mondiale avait reçu au moins une dose d’un vaccin contre la COVID-19, avec 13,6 milliards de doses administrées dans le monde, évitant ainsi des maladies graves et des hospitalisations pour des millions de personnes. Nouveau vaccin pour la prévention du paludisme Une autre étape importante de l’année a été la recommandation par l’OMS d’un nouveau vaccin pour la prévention du paludisme, offrant l’espoir de renforcer la prévention du paludisme et de sauver des centaines de milliers de jeunes vies dans la Région africaine. Il existe désormais deux vaccins salvateurs qui se sont révélés sûrs et efficaces pour prévenir le paludisme chez les enfants.   En outre, l’introduction d’un nouveau vaccin contre la dengue a été recommandée dans les contextes où la charge de morbidité est élevée. Le nouveau vaccin offre de l’espoir contre l’infection transmise par les moustiques, dont on estime que la moitié de la population mondiale est à risque. Liste des médicaments essentiels de l’OMS La  a été mise à jour en 2023 avec de nouvelles inclusions pour le traitement de la sclérose en plaques et du cancer, entre autres. La liste mise à jour facilitera un meilleur accès aux médicaments et traitements innovants qui pourraient avoir un impact important sur la santé publique à l’échelle mondiale, sans mettre en péril les budgets de santé des pays à revenu faible ou intermédiaire. Entre-temps, la liste des diagnostics essentiels a été mise à jour avec 8 nouvelles entrées, notamment des diagnostics pour l’auto-prise en charge du diabète. Des moniteurs personnels de glucose figuraient parmi les ajouts, ainsi que des tests d’hépatite E. Des progrès prometteurs ont également été réalisés en aidant les États membres à gérer les médicaments de qualité inférieure et contaminés. La publication d’une méthode de test de l’OMS pour le contaminant présent dans les sirops médicamenteux aidera à lutter contre les produits de santé de qualité inférieure qui ont entraîné au moins 300 décès d’enfants dans le monde. Protéger les personnes contre les maladies non transmissibles et les troubles de santé mentale Au cours de l’année, l’OMS a annoncé que 5,6 milliards de personnes – 71 % de la population mondiale – sont désormais protégées grâce à au moins une politique de bonnes pratiques de l’OMS pour contribuer à sauver des vies liées au tabac. C’est cinq fois plus qu’en 2007. Au cours des 15 années qui ont suivi l’introduction des mesures de lutte antitabac MPOWER de l’OMS dans le monde, les taux de tabagisme ont chuté et près de 40 % des pays disposent désormais de lieux publics intérieurs sans fumée. Rapport sur l’impact mondial dévastateur de l’hypertension artérielle Autre première, l’OMS a publié son tout premier rapport sur l’impact mondial dévastateur de l’hypertension artérielle : 1 adulte sur 3 est touché par cette maladie. Le rapport indique qu’environ 4 personnes souffrant d’hypertension sur 5 ne sont pas correctement traitées, mais si les pays parviennent à étendre la couverture, 76 millions de décès pourraient être évités entre 2023 et 2050. En effet, les pays du monde entier intensifient désormais leurs efforts pour remporter la course contre ce tueur silencieux. L’Inde a lancé une initiative ambitieuse visant à dépister et à placer 75 millions de personnes souffrant d’hypertension ou de diabète sous soins standard d’ici 2025, les Philippines étendent leurs programmes de prévention et de gestion des maladies cardiovasculaires, et dans la région OMS des Amériques, 33 pays ont intensifié leurs efforts de santé. services de livraison pour prévenir et contrôler les maladies cardiovasculaires. Depuis sa création en 2019, l’Initiative spéciale de l’OMS pour la santé mentale a contribué à offrir des services de santé mentale communautaires à 50 millions de personnes supplémentaires, avec au moins 320 000 filles, garçons, femmes et hommes bénéficiant de services pour des problèmes mentaux, neurologiques et liés à la consommation de substances. la première fois. L’Initiative spéciale est mise en œuvre dans les six régions de l’OMS : Argentine, Bangladesh, Ghana, Jordanie, Népal, Paraguay, Philippines, Ukraine et Zimbabwe.    

Santé Publique

[Année 2023]: 54 ans de vaccination, nouveau réajustement du calendrier vaccinal

  • 30 décembre 2023
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Le calendrier national élargi de vaccination a connu au cours de l’année 2023 un nouveau réajustement avec émission d’un timbre par Algérie poste à l’occasion de la 54 ème année de  vaccination. Le PEV comporte désormais un nouveau vaccin, l’hexavalent, dirigé contre six maladies, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, les infections à Haemophilus influenzae de type b et l’hépatite B.   Une nouveauté qui procure des avantages au plan organisationnel et une protection contre les maladies. Un calendrier enrichi sous l’œil vigilant du comité national technique consultatif sur la vaccination. Ce nouveau schémas basé sur des recommandations nationales et internationale a été validé et a pour objectif   d’«offrir un meilleur confort des enfants et des parents », a déclaré  Dr Djamel Fourar à TDMsanteinov. Il  explique  que ce nouveau programme permettra de réduire les déplacements cycliques des parents et des enfants au niveau des structures de santé. «Ce vaccin comporte les six antigènes et il se fera  en une seule injection.  Ça sera alors deux injections au lieu de trois puisque le vaccin anti pneumococcique est également programmé pour le même jour et les injections se feront sur deux endroits différents », a- t-il précisé. Le directeur de la prévention fait savoir que le vaccin en question est actuellement au niveau des structures de santé précisément dans les PMI.  Il appelle les parents à faire vacciner leurs enfants tout en rappelant que grâce à la vaccination, “l’Algérie a éradiqué la poliomyélite et il n y a plus de décès par la rougeole“. Dans le cadre du programme de la santé scolaire pour l’année 2023-2024,  la direction générale de la prévention et de la promotion de la santé a adressé une note au directeur de la santé et de la population en communication avec les chefs d’établissements public et privés et les responsables des structures de vaccination pour l’application en milieu scolaire du calendrier national de vaccination actualisé. Rappelons que le Programme national de vaccination est l’un des programmes de santé publique les plus réussis de l’histoire de l’Algérie indépendante. Cet acquis a été renforcé par la publication du premier décret présidentiel le 17 juin 1969, rendant la vaccination gratuite et obligatoire contre certaines maladies transmissibles de l’époque, après avoir généralisé la vaccination par le BCG en 1966. Le timbre proposé à l’occasion du lancement du nouveau calendrier national de vaccination, dont la mise en œuvre était programmée le 15 octobre 2023 est symbolisé par l’Algérie qui protège ses enfants par la vaccination symbolisée par la main d’une maman, en arrière-plan, le sanctuaire du Martyr ou Maqam Echahid avec Le slogan « 54 ans de vaccination ». Djamila Kourta

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[Année 2023] :  l’IA et la Médecine de précision au centre des débats

  • 29 décembre 2023
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L’année 2023 a été exceptionnellement prolifique en terme de formation médicale continue, communications  et sensibilisation à travers les nombreuses journées scientifiques, salons, congrès, tables rondes, colloques organisés, dans les différentes wilayas par les sociétés savantes et soutenus par les laboratoires pharmaceutiques, sous le parrainage du ministère de la santé pour la majorité, avec le slogan générique « A l’ère de l’IA et de la Médecine de précision ». Outre les lancements et promotion de nouveaux produits sur le marché en Algérie qui étaient en attente de la décision d’enregistrement, toutes ces manifestations ont mis en lumière les dernières nouveautés en terme de la recherche et développement, de diagnostic et la prise en charge des maladies avec une recommandation majeure axée, bien sûr, sur la production des données générées par un système d’information,  qui permettent de prendre les décisions. L’élément essentiel sur lequel il est aujourd’hui important de travailler et surtout développer au vu du manque flagrant dans notre.  On a bien compris que L’IA et l’intelligence artificielle ont besoin d’outils spécifiques et d’un écosystème pour leur mise en œuvre au risque de rester au stade de slogan. De la cancérologie, à la dermatologie, en passant par la diabétologie, la neurologie, le syndrome métabolique, la gynécologie, l’hématologie, l’orthopédie, les maladies respiratoires, allergologie,  la pharmacologie et la pharmaco-économie, les dernières avancées cliniques et de recherche abordées et débattues  ont pu lever le voile et améliorer les connaissances sur certains mécanismes incompris ou ambigus. Les travaux de recherche, les différentes études présentées par des communicants algériens et étrangers, lors de ces manifestations scientifiques, la présentation des cas cliniques et les recommandations nationales et internationales ont permis à de nombreux jeunes médecins généralistes, spécialistes et étudiants de s’informer des dernières actualités qu’elles soient de la recherche, du développement de médicament, nouvelles techniques de prise en charge et de traitement. Il y a lieu de souligner le grand intérêt porté par les nombreux participants à ces journées qui offrent une formation théorique et pratique à travers des ateliers spécialisés dans les différentes disciplines. Il semble bien clair qu’il s’agit d’un besoin non satisfait qui, à travers ces rencontres, bénéficie d’un complément à la formation médicale initiale. Notre présence à ces congrès, pour une couverture médiatique, nous a permis de constater l’engouement à cet apprentissage continu avec de nouvelles donnes qui sont l’IA et la médecine de précision dont le but est l’amélioration de la pratique médicale pour une prise en charge optimale des patients. Des rencontres marquées par des débats passionnants avec un échange permanent dans un discours raisonné et parfois contradictoire qui laissent les participants sur leurs soifs en raison du retard pris qui freine le pas vers cette révolution technologique au service du malade.  Le manque d’outils et moyens matériels nécessaires au diagnostic, le manque d’études épidémiologiques et la recherche clinique, l’absence des plates -formes de biologie moléculaire, les moyens de diagnostic et suivi des patients sont, autres entre, les difficultés énumérées par les congressistes praticiens assidus à pratiquer une médecine moderne. En somme,  il est actuellement difficile de parler de médecine de précision qui concerne un patient  en l’absence d’informations répercutant les aspects génétiques, biologiques et cliniques susceptibles d’orienter le praticien vers un traitement personnalisé. Ces rencontres inaugurées ou clôturées par le ministre  de la santé qui n’a pas manqué à chaque dois de les gratifiées et encouragées, s’inscrivent justement dans cette dynamique  d’évolution vers une médecine moderne et ce n’est pas les recommandations qui manquent. Djamila Kourta

Actualité Science

Traitement du cancer en 2023: L’immunothérapie, «une bouffée d’oxygène», selon Pr Kerboua

  • 28 décembre 2023
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L’introduction en Algérie, pour la première fois en 2023, des produits d’immunothérapie pour le traitement des cancers, un marché en plein essor au niveau mondial, vient enrichir l’arsenal thérapeutique déjà existant. Considéré comme le traitement révolutionnaire de certains cancers qui est déjà utilisé dans plusieurs pays depuis près de 15 ans, cette immunothérapie dont le prix est souvent onéreux, est désormais importé par la PCH et mis à la disposition de certains services d’oncologie. Deux produits sont actuellement commercialisés et ils sont indiqué dans le traitement des cancers du poumon, de la vessie, du rein, le  mélanome, le cou et tête selon les spécificités des ces localisation et leurs stades . D’autres produits comme les thérapies ciblées ( les anticorps monoclonaux conjugues) qui ciblent des antigènes tumoraux figurent également sur la liste des produits  innovants enregistrés2 depuis 2018 et achetés en 2023 par la PCH. «La PCH s’est engagée, après négociation avec les fournisseurs, pour  l’acquisition de  31 produits innovants pour une enveloppe de 15 milliards de DA  et  ils sont mis à la  disposition des pharmacies des établissements hospitaliers et les malades », a déclaré  à la presse le directeur général de la PCHM. Samir Ferhat.   «L’État, à travers la PCH, ne lésine pas sur les moyens financiers pour mettre à la disposition des malades les médicaments. Nous allons mettre à la disposition des praticiens de santé trente  et un produits de haut niveau, nous avons 29 produits en oncologie, un produit destiné au traitement du rhumatisme et un autre produit pour la sclérose en plaques», avait -il déclaré. L’arrivée de ces thérapeutiques est « une boufée d’oxygène pour les patients et les prescripteurs », relève le Pr Esma Kerboua chef de service d’oncologie médicale au CPMC. Elle rappelle que des formations sur l’utilisation de ces médicaments biologiques  et leurs gestion ont été initiées et de nombreux oncologues ont en bénéficié. Pour elle, il est important de mettre en place dans les différents centres de prise en charge la RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire) pour la gestion des effets secondaires de ces produits pour mieux accompagner les patients. Elle revient, ainsi, sur les avantages thérapeutiques de ces traitements qui ont permis aujourd’hui, selon elle, à de nombreux patients de surmonter la maladie et voire leur survie augmentée. Pour elle, d’autres efforts doivent être consentis en matière de  diagnostic précoce à travers la mise en place des plates forme NGS dans le but d’identifier les biomarqueurs et assurer  pour une meilleure prise en charge des patients. Djamila Kourta  

Actualité Pharma

Production de l’insuline : Le groupe Saidal se lance dans la fabrication des cristaux

  • 28 décembre 2023
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Une réunion de travail consacrée à la présentation du bilan du groupe Saidal pour les exercices 2022 et 2023, ainsi que les perspectives de son développement en 2024 présidée par le ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique Ali Aoun a été organisée mercredi au siège du groupe indique un communiqué du ministère. Le PDG de Saidal, Ouacim Kouidri , a annoncé que l’année 2024 sera couronnée  par la  production pour renforcer ce qui a été déjà réalisé en 2023 à l’instar du projet insuline. Il a fait savoir que la production de cristaux d’insuline (matière première), se fera  au niveau de l’unité de Saidal à Batna avec un partenaire chinois, leader dans le domaine en  affirmant que Saidal fabriquera à Constantine, d’ici à juin 2024, toute la gamme d’insuline, notamment les stylos. Le PDG de Sadial a également fait  savoir que des médicaments d’oncologie en Full process, ainsi qu’une   partie de ce type de médicaments seront produits, d’ici là, en conditionnement secondaire et devraient être mis sur le marché au cours du 1er trimestre 2024. Le groupe Saidal prévoit également, poursuit M.Kouidri, le lancement de la production des matières premières destinée aux antibiotiques à l’unité de Saidal de Médéa en précisant que que « la capacité de production de cette unité en antibiotiques s’élève à une valeur de 850 millions de dollars, alors que les besoins du marché algérien ne dépassent pas les 250 millions de dollars, ce qui offre à Saidal, selon lui, « la possibilité d’exporter 75% de sa production ». Revenant sur le bilan de l’année écoulée, M.Kouidri a annoncé que le chiffre d’affaires du groupe pharmaceutique, Saidal, avoisine 19,5 milliards de dinars (DA) en 2023, contre 14,6 milliards de dinars en 2022, soit une progression de 35%. Ainsi, en termes de volumes de production, le groupe a produit pas moins de 130 millions d’unités de vente en 2023, contre près de 107 millions d’unités en 2022, a expliqué M.Kouidri en ajoutant que le nombre de médicaments produits a atteint 160 produits, “dont 80 qui étaient en rupture”, indique la même source. « Ce nombre passera à environ 300 produits en 2024, avec pas moins de 30 nouveaux médicaments dédiés aux maladies cardiovasculaires, portant leur nombre à 37 produits fabriqués localement », a-t-il affirmé. Intervenant à  l’ouverture de la réunion, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, M. Ali Aoun a insisté sur l’importance de passer à la fabrication complète des médicaments anti cancéreux en 2024 au lieu de se limiter au conditionnement. Il a exprimé son souhait de voir  Saidal réaliser un saut qualitatif en 2024 et a interpellé les plus hauts dirigeants sur l’importance de leur engagement pour atteindre les objectifs fixés tout estimant  que les résultats réalisés par Saidal en 2023 “devraient permettre de réaliser des bénéfices qui profiteront au groupe, notamment pour le prochain exercice“. Djamila Kourta

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Faits marquants dans le secteur de la santé en 2023: De la numérisation à la nouvelle gestion budgétaire

  • 27 décembre 2023
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L’année 2023 a été riche en évènements marquants dans le secteur de la santé. Outre la réalisation et le lancement des infrastructures sanitaires à grande échelle notamment l’hôpital des grands Brûlés de Zéralda, inauguré par le Président de la république, Abdelmadjid Tebboune, et le lancement du projet de construction d’un hôpital Algéro-Quatari-Allemand d’une capacité de 300 lits et autres structures, le département de Abdelhak Saihi s’est lancé dans la concrétisation des 22 points contenus dans la feuille de route présenté dès son installation en tant que Ministre de la santé dont le projet de la numérisation. « Ce qui permettra de réaliser un saut qualitatif dans la gouvernance des infrastructures sanitaires, en matière de rationalisation des dépenses financières et d’optimisation des ressources humaines ainsi que l’amélioration de la prestation sanitaire fournie au patient. », a-t-il argumenté lors de la présentation du projet auprès du gouvernement. Ce qui est une des priorités du gouvernement a été le cheval de bataille du Ministre de la santé depuis plus d’une année dont la concrétisation est en cours « l’objectif est l’amélioration de la gouvernance publique à travers la numérisation de l’ensemble des aspects liés à la gestion matérielle et humaine du secteur de la santé », a-t-il ajouté. L’introduction du système d’information avec l’objectif zéro papier au niveau des services d’urgences dans les établissements de santé des CHU a permis de réorganiser l’activité des urgences en faisant bénéficier de prestations de soins  les vraies urgences. Le modèle introduit dans les urgences médicochirurgicales au CHU de Beni Messous, à titre d’exemple, à travers le code couleur pour le tri  en est un exemple édifiant. « 80% des cas admis aux urgences peuvent être pris en charge au niveau des établissement de santé de proximité, et seulement 20% au niveau des établissement hospitaliers” a indiqué le ministre de la santé Abdelhak Saihi, lors d’une réunion d’évaluation du système de numérisation. Le lancement d’une trentaine de plates formes électroniques dédiées aux différentes activités sanitaires dont celle relative à la formation représente également une avancée dans le secteur. Il est en de même pour la gestion des médicaments notamment au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux qui permettra de réduire au maximum le gaspillage, le suivi des produits pharmaceutiques, la régulation entre les différents partenaires de santé, ainsi que le contrôle et la surveillance afin d’éviter les détournements. L’année 2023 a également connu le lancement par la PCH, pour la première fois, du bon de commande électronique dans le cadre de la première étape d’informatisation et de numérisation des établissements de santé. Selon le directeur général de la PCH, “le bon de commande dans sa nouvelle version numérisée permettra également au ministère de la Santé d’avoir une idée sur les produits périmés, la rationalisation et la mutualisation des moyens et ressources financières des établissements“. Le défi de la budgétisation par programmes et par objectifs lancé en 2023 par le ministère de la santé constitue également une première dans le secteur et vise à garantir une optimisation des ressources et de meilleures prestations de soins. Pour Abdelhak Saihi, cette option qui a été mise en œuvre dans le cadre d’une loi, s’impose aux gestionnaires du secteur comme “une obligation et non plus un choix”, de même qu’un “défi à relever ». Des programmes de formation ont été initiés afin d’accompagner les gestionnaires dans la mise en œuvre de cette nouvelle gestion budgétaire. L’élaboration d’une loi-cadre sur la prévention et risques sanitaires, qui constitue le pivot de la feuille de route de Abdelhak Saihi figure parmi les défis relevés lors de cette année écoulée. Une première mouture est en cours d’élaboration et elle témoigne de l’engagement d’investir dans le préventif et mieux se préparer aux risques sanitaires futurs. Djamila Kourta

Actualité Santé Publique

Santé en milieu du travail: Appel à la préservation et la promotion de la santé des travailleurs

  • 27 décembre 2023
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Sur prés de 12 millions de travailleurs salariés seulement 1 096 94 42 travailleurs ont bénéficié d’une prise en charge par la médecine du travail en 2023 à travers 565 établissements de santé, selon une enquête nationale réalisée par le service de la médecine du travail au CHU de Annaba et présentée par Pr Nadia Tigha, lors du séminaire atelier sur la santé  et la sécurité en milieu de travail organisé les 27 et 28 décembre par le Ministère de la santé en collaboration avec l’OMS et la participation du Ministère du travail et de la Sécurité sociale. Les résultats de l’étude ont montré que 331 329 travailleurs sont fortement exposés et 649 811 travailleurs sont moyennement et faiblement exposés aux risques des maladies professionnelles. A noter que cette enquête a été réalisée  sur la base d’un questionnaire envoyé à tous les établissements. En conclusion, la conférencière a rappelé que cette enquête a permis de relever les insuffisances enregistrées en matière de la médecine du travail qui nécessite un renforcement en terme de textes réglementaires. Le directeur général de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la santé , Djamel Fourar a indiqué que l’objectif de ce séminaire  est de dresser un état des lieux de la pratique de la médecine du travail en Algérie et de relever les difficultés et les insuffisances sur le plan matériel, organisationnel et réglementaire. Quatre ateliers seront organisés, le deuxième jour de ce séminaire jeudi, sur les différents aspects de la problématique dans le but d’élaborer des recommandations. Ce qui nous permettra d’établir  une feuille de route qui “constituera la nouvelle stratégie pour la préservation et la promotion de la santé du travailleur, améliorer le milieu du travail et l’élaboration d’une organisation et d’une culture du travail qui développement la santé et la sécurité  au travail..”, a ajouté Dr Fourar. Djamila Kourta    

Actualité Santé Publique

Abdelhak Saihi inaugure deux nouvelles polycliniques à Alger

  • 26 décembre 2023
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Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi a inauguré mardi  deux polycliniques à Souidania et Mahelma et a  inspecté le projet de réalisation de l’hôpital de cardiologie pédiatrique à Sidi Abdellah, en compagnie du wali d’Alger, Mohamed Abdennour Rabhi. le ministre de la Santé a donné des instructions fermes aux responsables de ce projet dont le tauxde  réalisation des travaux a atteint 80 %, à l’effet de le réceptionner au cour du premier semestre de 2024. Les deux polycliniques comptent plusieurs spécialités médicales permettront de réduire la pression sur les grands établissements hospitaliers à Alger. Par ailleurs, Le Ministre de la santé  a annoncé “l’élaboration d’un programme ambitieux portant sur la réalisation d’autres structures prochainement, dont l’hôpital d’Ain Benian, une maternité à Reghaia et à Baraki et l’hôpital de neurologie et de neurochirurgie à Zeralda, en plus de la réalisation de structures spécialisées en cancérologie à Rouiba et Beni Messous“, en rappelant que ces réalisations s’inscrivent dans le cadre des 54 engagements du président de la République, dont l’objectif principal est de rapprocher la santé du citoyen. Abdelhak Saihi a fait état de plus de 600 structures sanitaires réalisées à Alger depuis 2020. Dans le même contexte, le ministre a réitéré que l’année 2024 verra la mise en service d’un certain nombre de structures sanitaires importantes qui sont considérées comme des réalisations entrant dans la catégorie des réalisations majeures réalisées dans le but d’assurer une prise en charge optimale des patients, notamment les patients atteints de cancer, à travers la création des services de traitement à tous les niveaux. D.K