Coup de chaleur : Comment le reconnaître et quand s’inquiéter ?

  • 31 juillet 2023
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Les températures caniculaires enregistrées, depuis le début du mois de juillet, affectent gravement les personnes atteintes de maladies chroniques. Le coup de chaleur, ou hyperthermie, est une urgence médicale indique le Pr Amar Tbaibia, chef de service de médecine interne à l’hôpital de Birtraria. « Ce qui peut conduire à la mort » a-t-il précisé. Les températures excédant les 40 degrés altèrent sérieusement l’organisme qui tente de se défendre en activant son système de refroidissement afin de maintenir la température corporelle à 37° degré C, mais les personnes vulnérables, comme les nourrissons et les personnes âgées,  peinent à surmonter la surchauffe du corps comme cela pourrait être le cas également pour n’importe quelle personne. Comment reconnaître donc un coup de chaleur et quand s’ inquiéter ? Les signaux d’alerte du coup de chaleur sont bien définis et les spécialistes recommandent d’agir rapidement sans perdre de temps. L’intervention du samu et l’hospitalisation est généralement indiquée. Le ministère de la santé a défini, dans son communiqué rendu public suite à un BMS canicule, les  premiers symptômes de ce coup de chaleur qui peuvent être différents d’une personne à une autre. Il s’agit de maux de tête, vomissements, soif intense, une peau anormalement chaude, des propos incohérents, une perte de connaissance ou des convulsions. En attendant le SAMU, il est donc recommander de placer la personne dans un endroit frais, de lui enlever ses vêtements, de l’asperger d’eau en créant un courant d’air au plus près et de placer des glaçons sur ses cuisses et ses bras. « Devant de tels symptômes, la victime doit être évacuée en urgence vers l’hôpital », a indiqué le Pr Tbaibia. Pour le Pr Samia Zekri du service de médecine interne à Birtraria, les personnes fragiles sont les nourrissons et les sujets agés et partucilèrement ceux qui cumulent des co-morbidités tels que l’HTA cardiopathie ishchemique, insuffisance rénale, diabéte etc. « Il faut savoir qu’en période de canicule avec des températures très élvées, le corps humain perd beaucoup d’eau et la personne déploie beaucoup d’efforts pour maintenir la tempertaure naturelle ». Elle signale que devant une fatigue, une torpeur, et une désorientation de la personne, il faut s’inquièter. « Une consultation de trop est mieux qu’une consultation tardive », a t-elle recommandé. Djamila Kourta    

Traitement de la sclérose en plaques: Trois médicaments inscrits à la liste de l’OMS dont le rituximab

  • 30 juillet 2023
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Trois médicaments susceptibles de retarder ou de ralentir la progression de la sclérose en plaques, ( la cladribine), l’acétate de glatiramère et le rituximab ont été ajoutés en 2023 à la Liste des médicaments essentiels de OMS. Ce qui vient combler, estime l’OMS « une lacune importante » au vu de l’ampleur de la charge mondiale de cette maladie. L’inscription de ces médicaments comme options de traitement de la sclérose en plaques avec différentes voies d’administration, différents prix (disponibilité de médicaments génériques et de produits biosimilaires) et différentes utilisations recommandées, vise à « faciliter l’accès au traitement des personnes atteintes de la maladie dans le monde entier », indique l’OMS. A noter que la sclérose en plaques est une maladie chronique et débilitante du système nerveux qui touche environ 2,8 millions de personnes dans le monde. « Jusqu’alors, aucun médicament permettant de la traiter n’avait été inscrit sur la Liste modèle des médicaments essentiels», a rappelle l’OMS . La décision favorable à l’usage hors indication du rituximab « est étayée par des preuves solides de son efficacité et de son innocuité pour cette indication . Cette recommandation, qui est conforme aux recommandations antérieures du Comité d’experts, pourrait présenter des avantages considérables pour la santé dans le monde entier », précise l’OMS. La Liste, rapelle l’OMS, est un outil important pour parvenir à la couverture sanitaire universelle, car elle donne aux gouvernements, aux établissements de santé et aux acheteurs des orientations sur les médicaments qui offrent le meilleur rapport qualité-prix en termes d’avantages pour les individus et les communautés. Les médicaments sont inscrits sur la Liste modèle des médicaments essentiels uniquement sur la base de preuves solides démontrant leur innocuité et leur efficacité. « Les indications approuvées par les juridictions nationales ou la disponibilité d’autres produits utilisés conformément au RCP ne sont pas un critère de décision », a déclaré le Dr Benedikt Huttner du Secrétariat de la Liste modèle des médicaments essentiels de l’OMS. « Compte tenu du nombre de données probantes et de l’abordabilité accrue du rituximab, y compris la disponibilité de produits biosimilaires préqualifiés, le rituximab a été privilégié en tant que médicament essentiel pour traiter la sclérose en plaques cyclique et progressive par rapport à d’autres produits utilisés conformément au RCP». Djamila Kourta

lISTE DES MEDICAMENT ESSENTIELS DE L'OMS Actualité Santé Publique

Listes des médicaments essentiels de l’OMS : Mises à jour avec 863 médicaments inscrits

  • 30 juillet 2023
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L’organisation mondiale de la santé a publié le 26 juillet la liste modèles des médicaments essentiels  et la liste modèle des médicaments essentiels destinés à l’enfant. Ces listes comprennent, entre autres,  de nouveaux traitements de la sclérose en plaques, du cancer, des maladies infectieuses et des maladies cardiovasculaires. « Les Listes modèles mises à jour visent à permettre un meilleur accès à des médicaments innovants qui présentent des avantages cliniques évidents », indique l’OMS dans son communiqué  et de préciser que  « Ces traitements pourraient avoir des répercussions majeures sur la santé publique à l’échelle mondiale, sans pour autant mettre en péril les budgets de santé des pays à revenu faible ou intermédiaire ». Depuis plus de 40 ans, les pays du monde entier s’appuient sur la Liste des médicaments essentiels de l’OMS, qui constitue un guide, « faisant autorité et fondé sur des données probantes, des médicaments les plus importants qui ont le plus d’impact sur la santé », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « En raison de la hausse des prix et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, tous les pays rencontrent aujourd’hui de plus en plus de problèmes pour assurer un accès constant et équitable à de nombreux médicaments essentiels de qualité garantie. L’OMS s’engage à aider tous les pays à surmonter ces obstacles afin de renforcer l’accès dans des conditions équitables», a -t-il ajouté. Pour la mise à jour 2023, le Comité d’experts OMS sur la sélection et l’utilisation des médicaments essentiels a examiné 85 demandes, concernant plus d’une centaine de médicaments et formulations, signale l’OMS Les modifications recommandées portent le nombre total de médicaments inscrits sur la Liste modèle des médicaments essentiels et la Liste modèle des médicaments essentiels destinés à l’enfant à 502 et 361, respectivement. Djamila Kourta

Réception de 65 000 boîtes de l’anti vitamine K acénocoumarol

  • 29 juillet 2023
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Le ministère de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique annonce dans un communiqué, la réception ce samedi 29 juillet 2023, des premiers lots d’anti vitamine K acénocoumarol (Novarol, générique SINTROM), comprenant 65 000 boîtes, en provenance d’Italie via un vol de la compagnie nationale d’Air Algérie. “L’opération de distribution débutera demain Dimanche 30 juillet sous la supervision des services compétents du ministère de l’industrie et de la production pharmaceutique, et ce afin de s’assurer de leurs répartition équitable et de la disponibilité de ce médicament sur l’ensemble du territoire national”, précise le ministère   Il fait savoir que “d’autres quantités estimées à plus de 300 000 boites, seront réceptionnées dans les prochains jours par voie maritime toujours en provenance d’Italie”.   La problématique de disponibilité de l’acénocoumarol (SINTROM, NOVAROL) est dû à des facteurs exogènes”, rapelle le ministere de l industrie et de la production pharmaceutique et d’ajouter:”les services compétents du ministère ont pris toutes les dispositions nécessaires visant la diversification des sources d’approvisionnement par l’enregistrement d’autres anti vitamine k (AVK) et la domiciliation de fabrication locale de l’acénocoumarol afin d’éviter les situations monopolistiques et de garantir la disponibilité continue ainsi qu’une meilleure prise en charge des malades.”,conclut le communiqué. Djamila.k

pr Mohsen Boubnider chef de service de sénologie au Centre Pierre et Marie Curie Actualité

Interview – Pr Mohsen Boubnider, chef de service de sénologie au CPMC et président de la société algérienne de  sénologie et de pathologie mammaire :   «  1000 cancers du sein opérés par an  au CPMC »

  • 29 juillet 2023
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Le Pr Mohsen Boubnider, chef de service de sénologie au CPMC et président de la société algérienne de sénologie et de pathologie mammaire met l’accent dans cette interview, qu’il nous a accordé, sur  l’augmentation des cas de cancer du sein  en Algérie et l’importance du dépistage afin de traiter précocement les premières lésions du cancer. Ce qui permettra aux patientes de bénéficier du traitement conservateur et d’éviter les  thérapeutiques lourdes. Propos recueillis Par Djamila Kourta La chirurgie est souvent  le premier traitement préconisé dans le cancer du sein. Comment évaluez -vous cette activité au niveau de votre service. Pr Boubnider : L’incidence du cancer du sein est en augmentation dans notre pays. Grâce aux progrès de l’imagerie médicale, nous arrivons, aujourd’hui, à traiter des cancers du sein infra clinique dont les taux sont passé de 2% à 20% sur une période de quinzaine ans. Mais, des efforts doivent être encore déployés pour améliorer le dépistage pour une prise en charge précoce de ces cancers. La chirurgie est effectivement l’une des indications dans le traitement du cancer du sein et elle est souvent préconisée au vu des stades généralement avancés de ces cancers. Le service de sénologie au CPMC réalise une moyenne de 1000  chirurgies des cancers mammaires par an. Nous programmons quotidiennement une dizaine de patientes quatre fois par semaine. Pour l’année 2022, 1038 patientes ont été opérées  et nous comptabilisons 6454  patientes opérées depuis 2017 à 2022. D’après vos statistiques, peu de femmes bénéficient d’un traitement conservateur.  Plus de 80% des patientes subissent une mastectomie. Pourquoi ? Pr Boubnider : Dans cette dernière série de malades opérées de 2017 à 2022 dans notre service, 65,5 %  des patientes ont subi la mastectomie  soit  34,5% des  patientes  qui ont bénéficié d’un traitement conservateur alors qu’ailleurs dans le monde ce taux avoisine les 90%. La raison est claire. Les cas arrivent à des stades cliniques. Notre objectif est justement d’inverser cette tendance en encourageant le dépistage afin de pouvoir atteindre au minimum un taux de 40 à 50%. Un score qu’on peut considérer très appréciable au vu de l’état actuel de notre système de santé. Le Centre Pierre et Marie Curie semble accueillir de nombreux cas particulièrement ces derniers mois. Est -ce que le centre dispose de tous les moyens pour la prise en charge de ces malades? Pr Boubnider :Nous sommes un service spécialisé, on ne peut pas refuser les malades. La majorité des patientes prises en charge au niveau de notre service viennent du centre du pays et d’autres wilayas particulièrement la région de M’Sila et Boussaada. Nous avons effectivement enregistré une surcharge, ces derniers mois notamment cet été, parce que des services  de chirurgie seraient probablement en congé. Par ailleurs, nous avons  constatés que de nombreux cas de cancer du sein  sont  curieusement diagnostiqués, durant cette période de l’année.  Il y a aussi, le fait que beaucoup de malades demandent à être traités à Alger en s’imaginant qu’ il y a plus de spécialistes et les traitements nécessaires. Des centres anti cancers (CAC) sont  pourtant implantés à travers les différentes wilayas du pays. Comment expliquez- vous cela? Pr Boubnider :La problématique réside dans le fonctionnement de ces établissements qui n’ont pas un statut professionnel offrant un plan de carrière aux personnels de santé que ce soit le médecin ou l’infirmier. Pour faire fonctionner ces établissements, qui pour le moment gèrent des situations de détresse, il faut investir dans la ressources humaine et mettre en place des mesures incitatives au profil du personnel médical et paramédical. Les collectivités locales ont un rôle à jouer en mettant  les moyens nécéssaires afin de permettre un accès aux soins aux populations locales. Ces collectivités locales doivent trouver les moyens d’attirer nos médecins et infirmiers  comme le font  si bien les pays étrangers. D.K      

dr samia hamadi directrive de la prevention des maladies transmissibles Actualité

Lutte contre les hépatites virales : Pour une réduction  de 50%  de la morbidité et de la mortalité  d’ici à 2026

  • 27 juillet 2023
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  La mise en œuvre de la nouvelle stratégie mondiale contre l’hépatite virale, pour l’élimination de l’hépatite à l’horizon 2023, constitue un défi majeur  pour le système de santé, a déclaré le ministre de la santé  dans son discours, lu par la directrice de la prévention des maladies transmissibles, Dr Samia Hamadi, à l’ouverture des travaux de la journée scientifique organisée à l’occasion de la journée mondiale contre l’hépatite. Le premier plan national stratégique d’élimination des hépatites 2023-2026 mis en oeuvre par l’Algérie, a pour objectif de réduire de 50% la morbidité et la mortalité liés aux hépatites a souligné le ministre de la santé et d’ajouter : »nous pourrons avancer et éliminer les hépatites virales B et C, en tant que problème de santé publique, à commencer par l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant. De ce fait, le ministre de la santé a rappelé que « la lutte contre les  l’hépatites demeure une priorité nationale » et soulignant que  la journée mondiale contre l’hépatite est une occasion pour souligner  « les progrès » déjà accomplis en matière de prévention contre l’hépatite  et à « s’engager davantage à poursuivre l’action de dépistage et de prise en charge en vue de son élimination dans notre pays ». C’est dans cet optique , précise le ministre, qu’un plan national stratégique d’élimination des hépatites virales a été mis en place en impliquant tous les acteurs. « Cette stratégie est  basée sur la prévention, le dépistage et la prise en charge, l’information stratégique et  la communication envers les malades et la recherche opérationnelle », a ajouté le ministre de la santé. Il a ainsi rappelé les principales actions menées et à renforcer  à savoir;  la vaccination introduite depuis 2003, la promotion du dépistage des hépatites b et c, la garantie de la sécurité  transfusionnelle, le renforcement des mesures d’hygiène  dans les établissements de santé avec l’application des précautions standards universelles et la multiplication des actions de sensibilisation après de toutes les catégories de la population en impliquant les différents secteurs et la société civile. La place du traitement des soins et du soutien,  traduits par le la prise en charge des hépatites  au niveau national, l’élaboration de guides de prise en charge,le  développement de l’éducation thérapeutique des patients grâce à l’implication active de la société civile, ont été mis en évidence. Cette journée, a ajouté le ministre de la santé, est une occasion de réaffirmer officiellement, la volonté  de l’Algérie de s’atteler davantage à réunir tous les moyens possibles pour atteindre les ODD et mettre fin au sida, aux hépatites virales et à la tuberculose en tant que problèmes de santé publique d’ici à 2030. Djamila Kourta

Abderazzak Bouamra, nouveau DG de l’Institut nationl de santé publique (INSP)

  • 26 juillet 2023
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Le Pr Abderrazak Bouamra, épidémiologiste et chef de service de la prévention au CHU de Tipaza, a été installé, mercredi, dans sa nouvelle fonction en tant que directeur général de l’institut national de santé publique(INSP), succédant au Pr Nourredine Smail. Le Pr Bouamara a été installé par le Pr Lyes Rahal, le directeur général des services de santé, au nom du ministre de la santé, Abdelhak Saihi. Le Pr Bouamra a été un des acteurs actifs lors la pandémie covid-19 dans la surveillance et la propagation du virus Sars Cov-2, au service d’epidémiologie du CHU de Blida l’épicentre de la pandémie en Algérie. Il a participé à plusieurs études épidémiologique, avec son équipe, en collaboration avec l’institut Pasteur d’Algérie (IPA) sur  le sars cov-2 et son évolution dans le temps et dans l’espace. Certains travaux ont fait l’objet de publications dans des revues scientifiques et validées par l’OMS. Le Pr Bouamra a été également la personne ressource auprès de la presse nationale et les médias audio- visuels, lors de cette pandémie, pour apporter des explications, des conseils et des recommandations au  plan épidémiologique. Il a été également sollicité par le comité scientifique de suivi et d’évaluation de la pandémie Covid-19, pour l’élaboration et l’adoption des meures préventives face au virus. Djamila Kourta

Abdelhak Saihi à l’hôpital des grands brûlés à Zéralda: 325 blessés des incendies pris en charge dans les structures de santé

  • 26 juillet 2023
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Le ministre de la santé, Abdelhak Saihi, a rendu visite  mercredi, aux blessés des feux de forêts et du tragique accident survenu, la semaine dernière, à Tamanrasset. Il a déclaré que  325 blessés par les incendies, qui se sont déclarés dans plusieurs wilayas du pays, ont été pris en charge à travers les différentes structures de santé. « Toutes les mesures ont été prises afin d’assurer la prise en charge des victimes et l’évacuation des cas les  plus graves vers des structures hospitalières spécialisées », a- t-il déclaré et de préciser qu’une cellule de suivi a été mise en place en incluant la PCH pour suivre l’état des blessés et des malades hospitalisés. Il a souligné qu’ outre les blessés évacués dans cet établissement , quatre personnes sont hopsitalisées au niveau de l’hôpital de l’armée à Ain Naadja. Lors de sa visite, le ministre de la santé, s’est entretenu avec l’équipe médicale en place  sur les conditions relatives aux évacuations vers cet établissement spécialisé et les modalités de prise en charge médicale. Il a affirmé qu’une instruction ministérielle a été envoyée à tous les établissments de santé fixant les conditions d’évacuation des blessés suites à des incendies de n’importe quelle nature que ce soit. « Les brûlés du 1er et 2eme degré seront pris en charge dans des structures de proximité et hospitalières », a déclaré le ministre de la santé. L’hôpital des grands brûlés accueille pour le moment « un seul cas brûlé suite aux incendies. Il été  évacué de l’hôpital de Bordj Menael dans la wilaya de Tizi  Ouzou »,  a affirmé le pr Lyes Rahal, directeur des services  de santé et de préciser que : « quatre autres blessés sont actuellement à l’hôpital militaire de Ain Naadja. Ils ont été évacués de l’hôpital de Bejaia, par avion militaire, avec les blessés des élements de l’armée nationale populaire à laquelle nous exprimons notre gratitude  ». Le Pr Rahal a indiqué que la majorité des blessés ont été pris en charge dans les différentes structures de proximité et 109 brûlés dans les structures hopistalières. Djamila Kourta  

hopital de sgrands brûles Actualité

Prise en charge des blessés des feux de forêts: Le Ministre de la santé, Abdelhak Saihi, se rendra demain matin, à l’hôpital des Grands brûlés à Zéralda

  • 25 juillet 2023
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Le Ministre de la santé, Abdelhak Saihi, se rendra demain matin, à l’hôpital des grands Brûlés, Pr Said Chibane à Zéralda, pour s’enquérir de l’état de santé et de la prise en charge des blessés évacués, suite  aux  incendies qui se sont déclarés  dans plusieurs régions du pays. Le ministère de la santé a affirmé lundi, à travers un communiqué, que toutes les mesures ont été prises pour assurer la prise en charge de toutes les victimes sur place, suites aux incendies  qui ont touché plusieurs wilayas du pays. “Le ministère de la Santé a pris immédiatement des mesures pour assurer la prise en charge des blessés sur place, tandis que les cas graves ont été transférés vers les services hospitaliers spécialisés“, a précisé le communiqué en soulignant que « tous les moyens matériels et humains y compris les médicaments et le matériel médical ont été assurés en quantités suffisantes“, ajoutant qu’aucun manque n’est enregistré. Le ministère de la santé rassure qu’une cellule de suivi a été mise en place au niveau de la pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) pour suivre l’état des blessés et des malades, tout en réunissant les conditions nécessaires pour une meilleure prise en charge , selon le même communiqué. Djamila Kourta    

Feux de fôrets: Des instructions pour la mobilisation des entreprises pharmaceutiques

  • 25 juillet 2023
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Le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique appelle, de manière urgente, les entreprises pharmaceutiques à produire, à importer et à distribuer les produits pharmaceutiques et le matériel médical utilisés dans le protocole thérapeutique contre les cas de brûlures cutanées, indique un instruction du ministère. Les entreprises  pharmaceutique sont appellées à prendre toutes les mesures nécessaires et à mobiliser toutes  les ressources humaines et financières et indispensables pour augmenter le production de ces médicaments  pour les mettre à la disposition des structures au niveau de ces régions sinistrées précise la même source. D Kourta