Projet de contractualisation: Pour un nouveau mode de financement des activités de soins

  • 29 juin 2023
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Le projet de contractualisation considéré comme meilleur système pour la rationalisation des dépenses et un accès aux soins équitable semble connaître  une nouvelle dynamique. Les premiers jalons attendus de cette contractualisation sont l’identification des besoins de santé basée sur une comptabilité analytique et l’évaluation des activités et de la gestion.   Engagé depuis les années 1990 et remis sur la table par les  différents ministres qui se sont succédés et soumis au gouvernement respectifs, la concrétisation du projet de contractualisation  a, à maintes fois, été reportée. Il fait l’objet, une nouvelle fois, d’un exposé  lors de la réunion du Gouvernement, mardi dernier, présenté par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb, indique un communiqué  des services du Premier ministre. Le communiqué fait référence à  “l’instauration de la contractualisation en matière de prise en charge des soins médicaux, qui s’inscrit dans le cadre de la concrétisation des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », en soulignant que la réactivation du processus de contractualisation entre les caisses de sécurité sociale et les établissements publics de santé permettra « d’assurer une meilleure prise en charge des patients et l’efficience des organismes de sécurité sociale ». Cette contractualisation vise également à « améliorerla gouvernance des établissements de santé en vue d’atteindre une meilleure maîtrise des dépenses et une traçabilité des actes de soins », ajoute le communiqué. Au vu de la demande croissante des besoins de soins, il est important aujourd’hui de réfléchir à une  meilleure organisation des services de santé en se basant sur le système de contractualisation avec une meilleure affectation des ressources et des personnels. Une recommandation réitérée depuis des années et soumise lors des  ateliers des travaux du séminaire national sur la modernisation du système de santé, organisé sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en janvier 2022. L’objectif de ce séminaire était de « mettre en place un système de santé qui repose sur la gouvernance efficace et efficiente, basée sur une meilleure exploitation des ressources nationales existantes, matérielles et humaines ». Un défi à relever en mettant en place les outils nécessaires pour un nouveau modèle de gestion basé sur la décentralisation, l’autonomie de gestion, participation des acteurs de la santé, projets d’établissements et  gestion avec objectif tel que le budget programme formulées lors des assises. Ce projet de contractualisation qui semble entamer sa première phase de mise en oeuvre  à travers la numérisation généralisée des services de santé notamment les structures hopsitalières dont le rendez est pris pour la fin juin,  pour l’instauration du dossier éléctronique du patient et la collecte des données, a besoin d’un nouveau souffle. Il s’agit d’un modèle qui aboutira à contractualiser les activités et non les structures. Djamila Kourta

Aïd al-Adha: Le ministre de la santé, Abdelhak Saihi, au chevet des malades à Birtraria

  • 29 juin 2023
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  Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, s’est rendu  jeudi, le deuxième jour de l’Aïd al-Adha, au service de médecine interne à la clinique Arezki khehal  Birtraria (villa du traité) à El Biar, accompagné des directeurs centraux, le Pr  Lyes Rahal, directreur général  des structures de santé et l’inspecteur général au ministère M. Mohamed Yala,  pour rendre visite aux malades hopistalisés et s’encquerir des conditions de prises en charge. Au cours de cette visite, le ministre a rendu hommage aux travailleurs et employés du secteur de la santé, en particulier les équipes médicales en service à cette occasion, “soucieux d’assurer les services de santé aux citoyens » tout en  leur expirmant  ses  salutations   et sa  gratitude “pour ce qu’ils fournissent pour servir les patients” » indique un communqué publié sur la page facebook du ministère de la santé. La ministre a souligné, poursuit le communiqué,  l’importance de cette visite lors de telles occasions religieuses afin “de promouvoir les valeurs de solidarité, de fraternité et d’humanité parmi les membres de la société” Cette visite a également été l’occasion pour le ministre de visiter  l’hôpital du jour  au niveau de la struture et s’assurer de la disponibilité  de tous les moyens de prise en charge notamment les médicaments.  Il rappelé, une nouvelle fois, à cette occasion,  l’importance de la numérisation des services hospitaliers. D.K

Journée internationale de lutte contre la drogue, le milieu scolaire de plus en plus ciblé

  • 27 juin 2023
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« Activer le mécanisme de prévention et de traitement contre l’addiction» , est le thème choisit par le ministère de la santé pour célébrer la journée internationale contre la drogue et l’abus des substances illicites célébrée le 26 juin de chaque année.   Le ministre de la  Abdelhak Saihi , dans son allocution d’ouverture, de la journée d’étude consacrée à l’valuation du dispositif  de prévention mis contre l’addiction,  au  siège du ministère du ministère, en présence du représentant de l’OMS en Algérie, le représentant de l’Office des Nations Unies contre la drogue et les crimes, cadres de l’administration centrale, le représentant du programme des Nations Unies contre le sida, le représentant du Conseil national des drogues et des toxicomanies, les directeurs de la santé et les professionnels de la santé, le représentant du conseil national des drogues et toxicomanies, a souligné  la nécessité d’impliquer tous les acteurs et d’assurer la coordination entre l’ensemble des secteurs pour faire face au fléau de la drogue, qui cible de plus en plus le milieu scolaire ces dernières années. Rappelant les efforts et les moyens mobilisés pour lutter contre ce fléau, M. Saihi a estimé qu’au vu de la spécificité de la prise en charge de ce phénomène et des toxicomanes, les centres intermédiaires  se soins en addictologie (CISA)  ont encore besoin d’un accompagnement permanent et de ressources humaines qualifiées. Il a rappelé que « l’Algérie a mis en place un cadre multisectoriel de lutte contre la drogue soulignant qu’un grand nombre de structures de soins  a été créé à travers les wilyas du pays et des sesions de formation en addictologie  au profit d’une cinquantaine de médecins généralistes et psychologues ont été organisées  pour enforcer ces centres en ressources humaines qualifiées.”  Le ministre a fait état des tentatives d’introduction d’importantes quantités de drogue qui menacent la santé des jeunes, ce qui requiert, selon lui, l’accompagnement par la société civile et les médias de la stratégie nationale de lutte contre la toxicomanie. Le ministre a noté que cette journée se veut également une évaluation  du  dispositif mis en place  en terme d eprévention et de traitement  contre l’addiction au cours de la queslle des recommandations seront porposées pour améliorer  ce mécanisme tout en insistant  sur le cadre multisectoreil  dans la lutte contre ce fléau. Djamila Kourta https:/https://fb.watch/lqv2-xVoCm

Prévention des infections bactériennes et virales, les spécialistes appellent  au respect des directives nationales

  • 24 juin 2023
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La vaccination dans les maladies infectieuses, l’éradication de la poliomyélite, les infections émergentes et ré- émergentes, l’hygiène hospitalière, la résistance aux antiviraux et les infections liées aux soins sont autant de thématiques abordées lors des deux journées du  2ème congrès international et 12èmes  journées  de la société algérienne  de microbiologie clinique. Outre les aspects liés au diagnostic  et la  thérapeutique  des infections bactériennes et virales, la question de l’hygiène hospitalière et infections  liées au soins ont été aux centres des débats. Les spécialistes ont insisté sur l’importance de l’application des directives du ministère de la santé concernant ces deux problématiques. « Les infections liées aux soins posent  de sérieux problèmes dans notre pays  puisque dans certains services on trouve des taux  d’infection élévés. Il y a un grand  travail à réaliser à ce niveau -là », a souligné le Pr Wahiba Amhis, microbiologiste et  présidente de la SAMIC. Le Pr Amhis rappelle  que  le ministère de la santé a publié deux référentiels. L’un porte  sur  l’hygiène de l’environnement  et le second sur la prévention de l’infection lors des soins. Ce deuxième référenciel a pour objectif d’aider le soignant à protéger  le patient. Mais elle déplore que  « La question reste problématique puisque les taux d’infection sont encore à deux chiffres  et il  est estimé entre 12 à 14%,  et c’est effarant. », a t-elle noté.   D’où , la nécessité d’insister  sur le lavage des mains, a- t-elle ajouté. La lutte contre ces infections associées aux soins doit également passer par  le «  bio nettoyage de l’environnement   qui doit être soumis au  respect des protocoles ». Elle appelle à l’application des directives du ministère de la santé  et invite les professionnels de la santé à s’inscrire au cours en ligne sur l’hygiène en milieu hospitalier  Moocs à travers la plate -forme E-learning du ministère de la santé . Intervenant dans le cadre du groupe de travail multisectoriel, le Pr Samya Taghit, chef de service pneumophtisiologie au CHU Mustapha souligne que c’est très important de travailler en réseau afin de lutter efficacement contre ces  infections virales et microbiennes. “Il est également primordial d’appliquer les directives du ministère de la santé qui sont tout à fait réalistes et facilement applicables », a souligné le P Tarighit . Pour ce faire, a t-elle expliqué, il faut mettre en place  un  cadre notamment “le porjet d’établissement  au niveau des structures  où il  devra âtre inscrit  obligatoirement la qualité des soins, la prévention des infections nosocomiales et l’hygiène hospitalière. Ce sont ces trois éléments qui  nous permettront de satisfaire la popualtion lui lu prodiguer des soins de qualité»,  a t-elle indiqué avant de Djamila Kourta

Le centre anti-cancer d’Adrar entré en service après avoir été doté des équipements d’imagerie médicale

  • 24 juin 2023
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Le Centre anti-cancer (CAC) de la wilaya d’Adrar est entré en service après avoir été doté d’équipements médicaux de pointe utilisés en imagerie médicale, a indiqué un communiqué du ministère de la Santé. “Dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre le cancer et du renforcement et de la promotion de la santé dans le Sud et les Hauts-Plateaux, le Centre anti-cancer (CAC) d’Adrar est entré en service après avoir été doté des derniers équipements médicaux utilisés en imagerie médicale, à l’instar d’appareils d’imagerie par résonance magnétique (IRM) et de radiographie et de matériel de laboratoire, ainsi que d’autres équipements avec des technologies innovantes pour assurer une prise en charge optimale des patients”, précise le communiqué. Ce centre, d’une capacité de 140 lits, “dispose de 10 services: radiothérapie, chimiothérapie, anatomie pathologique, chirurgie en cancérologie, médecine nucléaire, oncologie, hématologie, anesthésie et réanimation et un laboratoire central”. L’encadrement de ces services est assuré par des médecins spécialistes en oncologie, en radiothérapie, en anesthésie et en réanimation, ainsi que des opérateurs d’appareils d’imagerie par rayons X, en sus des psychologues, des pharmaciens et des aides infirmiers, ce qui permet de “promouvoir les services de santé et de garantir une couverture médicale optimale pour les patients d’Adrar et des wilayas avoisinantes”, ajoute la même source. Le ministère a souligné que cette importante structure de santé “devra répondre aux aspirations et aux espoirs des cancéreux en leur prodiguant des prestations médicales de qualité et en leur épargnant la contrainte du déplacement vers d’autres wilayas, notamment du Nord”. Le Centre de lutte contre le cancer d’Adrar est doté de “trois (3) accélérateurs, d’un (1) IRM, d’un (1) scanner et d’un (1) appareil d’échographie mammaire, en sus de quatre (4) appareils d’échographie et de quatre (4) autres pour l’imagerie médicale”. D.K

Radio Cenrale à l’hôpital Mustapha Bacha: Vaste opération de renouvellement d’épuipements de pointe

  • 23 juin 2023
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Après trois  années de pandémie covid-19 qui a ébranlé tous les systèmes de soins, les établissements de santé reprennent leurs activités avec le renforcement des services en moyens humains, matériels et infrastructures. Le centre hospitalier universitaire (CHU) Mustapha Bacha entame sa mue. Zoom sur le service de radiologie et  d’imagerie médicale qui connait un renouvellement des équipements de pointe.   L’aménagement des services et l’acquisition de nouveaux équipements de pointes en témoignent de cette volonté d’améliorer la qualité des services fournis aux patients et celle de la prise en charge. Cela permet également au personnel de santé de prodiguer des soins en toute sécurité notamment dans les plus grands services à savoir le centre de radiologie et d’imagerie médicale, le centre de transfusion sanguine et d’hémobiologie et le service de médecine légale, réaménagé et renforcé par la technique de pointe d’analyses ADN. Le centre d‘imagerie médical est doté de deux nouveaux appareils d’imagerie par résonance magnétique (IRM), d’un angioscanner,  de deux scanners  de dernières générations, qui sont en cours d’acquisition et d’un mammographe en plus des échographes. « Nous avons effectivement commencer à renouveler tous le parc du service dont certains équipements ont été réformés tel que l’IRM qui est en exploitation depuis 17 ans », nous confie le Pr Chafa Aimeur, le chef de service et de se féliciter de l’acquisition d’une « salle  de cathétérisme  bi-plan pour effectuer des gestes de radiologie interventionnelle, vasculaire et neuro périphérique ». Interrogé sur l’épineuse question relative au contrat de maintenance, objet de discorde entre les gestionnaires des établissements et les fournisseurs, le Pr Aimeur a expliqué qu’au -delà d’une année de garantie assurée par le fournisseur, l’établissement établit une extension de garantie qui est « un équivalent de contrat de maintenance », a- t-il souligné. Il signale que  parmi ces équipements médicaux fournis par les trois grands constructeurs  à savoir Canon, Siemens et Phillips, « nous avons acquis des machines dotées de l’intelligence artificielle. « Cette technologie de pointe nous permet de réduire le temps de traitement et d’interprétation des images,une aide au diagnostic et réduit les marges d’erreurs », a -t-il indiqué. Siemens Healthineers  affirme avoir  livrer et installéer les deux IRM au sein du service d’imagerie médicale au CHU Mustapha.  La directrice de communication, Mme Meriem Boumediene signale que les deux IRM installées au service d’imagerie médicale au CHU Mustapha en décembre 2022, la Magneton Sola et la Magneton Amira,  sont dotés respectivement des technologies BioMatrix  et Tim®4G et le DotTM Siemens Healthineers. « La Magnetom Sola s’adapt eautomatiquement aux caractéristiques anatomiques et physiologiques de chaque patient, éliminant ainsi les difficultés liées à la variabilité entre les patients. Avec la technologie BioMatrix, le Magnetom Sola renforce la prise en charge de la nature humaine dans toute sa diversité et ouvre la voie à la médecine de précision. Une qualité constante au quotidien », a souligné Mme Boumedienne et de préciser que la Magnetom Amira , quant à elle,  permet l’amélioration du confort du patient avec Quiet Suite, l’augmentation de la productivité et de la reproductibilité, rationalisation des opérations avec une durée d’examen limitée à 10 minutes et l’économie d’énergie avec Eco power. Mme Boumedienne a fait savoir que Siemens Healthineers  « accompagne ses clients avec une formation durant toute la durée de la garantie et même après »  et d’annoncer que une de nouveaux équipements de dernières générations ont été livréstelle que la salle de cathétérisme avec un équipement ARTIS pheno pour une centre d’imagerie médicale privé. « Il s’agit d’une solution d’angiographie puissante, qui s’adapte aux besoins de tous les types de patients », a- t-elle expliqué et de souligner que l’Algérie « opte pour des produits de haut gamme » pour offrir des soins de qualité et assurer la sécurité du patient. « Une stratégie à laquelle  adhère Siemens Healthineers », a-t-elle dit. Djamila Kourta    

Développement des produits de santé :  Les universités et le génie pharmaceutique à la rescousse

  • 22 juin 2023
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  Regrouper les meilleurs chercheurs, aussi bien, des laboratoires  des universités algériennes et étrangères et ceux des laboratoires de recherches et développement des entreprises pharmaceutiques en Algérie, pour prendre connaissance des travaux sur le développement des  produits de santé en l’occurrence les médicaments et les équipements médicaux, est l’objectif de la 4ème édition  du séminaire international dans l’engineering en santé et analyses organisé par la Faculté de Génie mécanique et de Génie des procédés de l’Université des Sciences et de la Technologie Houari-Boumediene (USTHB).   Placé sous le thème « le génie pharmaceutique cœur du développement des produits de santé », cet évènement international se penche sur les dernières nouveautés en matière de développement, formulation et production des médicaments ainsi que les progrès et avancées récents dans quelques domaines clés du génie pharmaceutique. Le Pr Kamel Daoud, professeur-chercheur en génie des procédés pharmaceutiques  et directeur du laboratoire  et organisateur  de l’évènement signale que ce séminaire , organisé tous les deux ans, permet de « donner l’occasion aux jeunes doctorants et chercheurs de présenter les résultats de leurs travaux de recherches en cours » tout en expliquant que l’exploitation d’autres sciences  tels que les mathématiques, la chimie, l’électronique , l’informatique et la biologie est nécessaire pour la formation d’un médicament  ou concevoir un dispositif médical. Daoud a toutefois, précisé que la recherche dans le domaine du génie pharmaceutique demande une formation de base de qualité. A l’issue des deux jours de travaux, mercredi et jeudi, avec la participation  de cinq universités étrangères  à savoir Suise,  Espagne,  du Canada, Hongrie  et France,  une assemblée générale a été organisée pour la création de l’Association de génie pharmaceutique algérienne (AGePhA). Il est également question de la création du premier journal scientifique par un groupe de chercheurs universitaires en génie pharmaceutique venant de plusieurs universités tant nationales qu’étrangères. Le but étant de sélectionner, a expliqué Pr Daoud, les travaux scientifiques les plus pertinents dans les domaines du développement des médicaments, des compléments alimentaires, de la biotechnologie industrielle et des dispositifs médicaux. Djamila Kourta

La Migraine: Une maladie authentique invalidante

  • 21 juin 2023
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  La Migraine est une maladie chronique, à part entière, mais pas à risque de mortalité et de létalité, a résumé, le Pr Smail Daoudi, neurologue, chef de service au CHU de Tizi Ouzou à l’occasion de la journée mondiale de solidarité pour la migraine, le 21 juin,  lors du Média training organisé par les laboratoires Beker au profit des journalistes santé. Elle touche  15% de la popualtion soit 5 millions d’algériens et elle est considérée comme un problème de santé publique. Il a expliqué  que cette maladie est  une maladie neuro -vasculaire  avec l’implication de plusieurs  mécanismes chimiques et  neuro médiateurs qui interviennent dans la composante vasculaire et de signaler qu’il a deux types de migraines avec une forme simple soit 80% des patients et 20 % font une migraine avec aura. « Il y a une sorte de décalage entre l’activité cérébrale sur le plan de la décharge, sur le plan  de la modification histologique et sur le plan de la modification vasculaire », a -t-il décrit en assimilant ce grand trouble, que subit le cerveau, à une petite voiture qu’on veut faire  démarrer avec un moteur d’un grand camion.   « A ce stade, il est important de  consulter un neurologue »,  a- t-il insisté. Invalidante, la migraine nécessiste une attention particulière au vu  de son impact sur la qualité de vie des patients qui peuvent développer  des troubles mentaux tels que l’anxiété et la dépression affectant  leur vie professionnelle,  leurs  relations et leur bien-être général. Le migraineux est aussi  sur -exposé au risque de faire des événements  cardiovasculaires  surtout si sa migraine avec aura est associée à d’autres facteurs tels que l’HTA, l’obésité, le tabagisme , la contraception  a ajouté le Pr Daoudi en rappelant  que les femmes sont les plus exposées à ce trouble lié également à “la périodes de fluctuations des ostrogènes qui sont associées à des variations de la maladie migraineuse ». Il a mis en garde contre l’automédication pour calmer ces symptômes de la migraine  à savoir la  douleur. Laquelle nécessiste, a- t-il souligné,  une  prise en charge spécialisée dans un centre anti douleurs. « 30 à 45% des migraineux n’ont jamais consulté et  ignorent leur statut de migraineux et les possibilités de prise en charge. La surconsommation d’antalgiques non spécifiques retarde la prise en charge et complique davantage la maladie, a t-il encore met en garde tout en précisant : « Il y a  des avancées extra ordinaires  en neuropharmacologie réduisant  les migraines résistantes aux traitements ». Il rappelle qu’un traitement de fond est nécessaire lorsque la migraine est handicapante. De nouveaux  traitements spécifiques ont révolutionné la prise en charge de la migraine et la classe des triptans  figure parmi ces produit dont les résulats sont spectaculaire en terme d’efficacité sur la céphalée avec une rapidité d’action.  Pour lui, il s’agit d’une maladie qui ncessiste une prise en charge sérieuse et la classer comme maladie chronique au sens propore du terme. Djamila Kourta

Journée de solidarité pour la migraine: Lutter contre ce mal caché

  • 20 juin 2023
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Maladie chronique et bégnine, la migraine qui est une céphalée, mal de tête, touche 15% de la population mondiale. Elle se caractérise par des crises répétées et elle est fréquente. Environ 5 millions d’algériens en souffrent, avec un taux plus élévé chez les femmes soit un taux variant entre  (18 à 20 % contre 6 à 7% chez les hommes et 4 à 5 % chez l’enfant. Quels sont les symptômes de cette maladie? Quand et chez qui consulter ? Quels sont les traitements adaptés? Pour mieux comprendre ces maux de tête et mieux illustrer ce mal qui range, des réponses seront fournies,  demain lors du « Média training  Migraine”  des laboratoires Beker au profit des journalistes spécialistes en santé. Cette session est organisée à l’occasion de la journée mondiale de la solidarité pour la migraine, célébrée le 21 juin de chaque année, pour sensibiliser le public à la réalité de cette maladie dont l’impact est  souvent ignoré.  Elle  est  sous diagnostiquée et banalisée, cette affection  reste, tout de même, authentique  et elle nécessiste une prise en charge et un suivi chez un spécialiste notamment un neurologue. le Pr Smail Daoudi, chef de service neurologie au CHU de Tizi Ouzou reviendra en détails sur tous les aspects liés à la maladie et à sa prise en charge. Il répondra aux questions des journalistes  et es explications seront donc fournies concernant le diagnostic, le traitement médicamenteux et le suivi de cette maladie. Très invalidante, cette affection affecte la qualité de vie des milliers de personnes dont les facteurs déclenchants sont liés au stress, insomnie, bruit, le jeûne et certains aliments. La migraine est une céphalée ou mal de tête pulsatile, unilatéral, survenant par crises. Elle est accompagnée parfois de nausées ou d’une intolérance au bruit ou à la lumière. Chez certaines personnes, la crise est précédée de signes appelés « aura ». Djamila Kourta

Production des produits radioactifs à usage thérapeutique: Un groupe de travail à pied d’œuvre  pour l’élaboration d’une feuille de route

  • 20 juin 2023
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L’Algérie envisage de fabriquer les produits radio- pharmaceutiques utilisés en médecine nucléaire à usage de diagnostic et thérapeutique dans la lutte contre le cancer. Un groupe de travail multisectoriel a été installé pour l’élaboration d’une feuille de route après l’établissement d’un état des lieux. Il faut savoir que 171 produits radiophamaceutiques sont importés par la pharmacie centrale des hôpitaux après autorisation auprès du ministère de l’énergie. Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a coprésidé, lundi à Alger, avec le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, une réunion  d’étape du groupe de travail et de suivi de « l ’élaboration d’une feuille de route pour orienter l’investissement vers les techniques et les applications nucléaire », a indiqué un communiqué  du  ministère de l’Energie. La rencontre  s’est tenue en présence de représentants des ministères de la Santé, et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, ainsi que des membres du groupe de travail intersectoriel (Energie et mines, Santé, Enseignement supérieur et recherche scientifique, Industrie et production pharmaceutique, et COMENA), au siège du commissariat de l’énergie atomique (COMENA), a souligné le  communiqué. La réunion était, poursuit le communiqué, l’occasion de présenter un exposé sur le rapport préliminaire et le plan d’action élaboré par le groupe de travail intersectoriel concernant plusieurs aspects, dont la prévention, le diagnostic, le traitement, la maintenance des équipements, la formation, la recherche scientifique et le développement technologique,. Après avoir salué les efforts du groupe de travail chargé d’élaborer et de finaliser la feuille de route et le plan d’action, les ministres ont été unanimes à souligner « la nécessité d’établir un échéancier, en définissant les équipements de médecine nucléaire prioritaires en vue de les produire localement et de bénéficier des expertises et du transfert technologique dans ce domaine». Le groupe de travail est chargé de recenser les utilisations actuelles en Algérie des techniques et des applications nucléaires en matière de lutte contre le cancer et de définir les besoins immédiats et à moyen terme dans le cadre du programme national de lutte contre le cancer. Le groupe est également chargé de déterminer et d’organiser l’infrastructure dans le cadre du programme de recherche scientifique lancé dans ce domaine et d’ « élaborer des programmes de formation et de qualification, en veillant à renforcer les capacités nationales et à renforcer les capacités nationales et à promouvoir les relations de coopération internationale et régionale  en veillant à soutenir le programme de lutte contre le cancer en Algérie» a ajouté la même source. Pour rappel, M. Arkab avait présidé, le 16 avril dernier, l’installation d’un groupe de travail multisectoriel chargé d’élaborer une feuille de route pour orienter l’investissement dans les techniques et les applications nucléaires à usage médical. Djamila Kourta