Semaine de prévention contre les addictions aux drogues

  • 30 avril 2023
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Le ministère de la santé lance une campagne nationale de prévention et de sensibilisation contre les addictions aux drogues du 30  avril au 6 mai prochain. Cette semaine de prévention s’inscrit, selon le ministère de la santé, dans le cadre de la mise en œuvre de la politique préventive du gouvernement en vue de préserver la santé  de la société . L’objectif de cette campagne  est d’ informer les jeunes consommateurs  qu’il est possible de se faire aider pour arrêter la drogue et être accompagnés.   L’ensemble des directions de santé de wilayas  sont tenues de mobiliser tous  les moyens afin de mener des actions  dans les différentes régions du pays pour sensibiliser  dans les établissements scolaires, dans les centres de prise en charge   sur les danger  et les dommages des drogues les  addictions.  « Une instruction a été adressée aux directeurs de santé de wilayas pour organiser des portes ouverts dans les  différentes centres de prise en charge afin d’informer un maximum de personnes sur les moyens de traitement des  jeunes toxicomanes et les aider à s’en sortir. Les solutions existent mais elles restent encore ignorées  », nous confie le Pr Mohamed Chakali, sous-directeur de la promotion de  la santé mentale au ministère de la santé.   Il rappelle que l’état a mis en  place les  mécanismes nécessaires pour  lutter contre ce fléau   à travers la création des structures de santé, la formation d’une centaine de spécialistes en addictologie et les textes réglementaires, pour  prendre en charge les consommateurs en les considérant comme étant des malades qui doivent bénéficier d’un traitement.   Selon le Pr Chakali, le message est également adressé aux parents  afin de dédramatiser la situation et sensibiliser leur enfants aux moyens  de traitement.  Une prise en charge  médicale  en ambulatoire  est assurée au sein des 46 centres dédiés répartis sur le territoire national les 6 centres hospitaliers dans le respect et la  confidentialité  totale. « L’objectif à travers cette semaine de prévention et de modifier la perception  vis à vis des addictions dont de nombreux jeunes sont victimes. La  répression  à elle seule ne suffit pas », a ajouté le  Pr Chakali  qui rappelle que le nombre de consultation est en nette augmentation d’année en année.  « En 2012 nous avons enregistré 10. 000  consultations dans les différents centres. Le nombre de consultation a augmenté et ils sont 27 000 en 2022 à avoir consulté. En dix ans, le nombre  de consultations a doublé. Il y a actuellement 320 malades traités gratuitement  à la méthadone, une substance substitutive aux opiacés », a- t-il noté.  Les moyens de prise en charge existent a- t-il insisté et de souligner qu‘ « il est important d’encourager les consommateurs à consulter  car  « les  résultats sont satisfaisants et de nombreux jeunes ont pu en sortir et ont recommencé une nouvelle vie», a -t-il dit.  L’école est la première cible  de cette campagne  à travers les unités UDS (unité de dépistage et de suivi) qui travaillent en étroite collaboration avec les structure de santé de proximité. Tous les  professionnels  de santé toutes spécialités confondues  sont mobilisés   pour cette semaine afin de sensibiliser le plus  grand  nombre de personnes.  TDM

L’OMS lance une nouvelle initiative pour améliorer la préparation aux pandémies

  • 29 avril 2023
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Pour aider les pays à mieux se préparer aux futures pandémies, l’OMS a lancé le 26 avril une nouvelle initiative qui fournit des conseils sur la planification intégrée pour répondre à tout agent pathogène respiratoire tel que la grippe ou les coronavirus. La nouvelle initiative de préparation et de résilience aux menaces émergentes, ou PRET, intègre les derniers outils et approches d’apprentissage partagé et d’action collective établis pendant la pandémie de COVID-19 et d’autres urgences de santé publique récentes. Grâce à cette initiative, l’OMS utilisera une approche par mode de transmission pour guider les pays dans la planification de la pandémie. Le PRET répond à des conseils techniques et à un soutien pour promouvoir et renforcer la préparation et la riposte intégrée, comme indiqué dans les résolutions de l’Assemblée mondiale de la santé. La pandémie de COVID-19 et d’autres urgences sanitaires ont montré que les pays doivent être prêts sur le plan opérationnel à répondre aux menaces de maladies infectieuses, avec des plans de préparation sur mesure en main et une meilleure coordination et collaboration avec d’autres secteurs tels que l’agriculture. « Les activités de préparation, de prévention et d’intervention ne doivent pas être du seul ressort du secteur de la santé », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS dans un communiqué rendu public. « Tout comme les urgences sanitaires ont des répercussions sur de nombreux secteurs, nos efforts de préparation et d’intervention doivent couvrir les secteurs, les disciplines et les agents pathogènes », a t-il ajoute . Il est également essentiel que l’engagement communautaire et l’équité soient, selon lui,  au centre de nos efforts, en particulier pour les populations marginalisées et les plus à risque. Le PRET est une évolution de l’approche de l’OMS en matière de préparation à une pandémie par l’application d’une optique de mode de transmission, plutôt que de se concentrer sur des maladies spécifiques. L’OMS continuera d’élaborer et de diffuser des orientations sur des maladies spécifiques selon les besoins. Le lancement de l’initiative a lieu le dernier jour de réunions avec plus de 120 personnes représentant les États membres, les partenaires et le secrétariat de l’OMS, afin de définir la voie à suivre pour le PRET, y compris l’élaboration d’une feuille de route mondiale de mise en œuvre pour la préparation à une pandémie d’agents respiratoires pathogènes. . Le premier module de l’initiative PRET se concentre sur les agents pathogènes respiratoires, notamment la grippe, les coronavirus et le virus respiratoire syncytial. Compte tenu de la pandémie de COVID-19 en cours et de la menace possible de grippe aviaire, ce module permettra aux pays d’examiner, de tester et de mettre à jour de manière critique leurs efforts de planification en cas de pandémie respiratoire pour s’assurer qu’ils disposent des capacités et capacités fonctionnelles en place. Un processus est en cours pour identifier le prochain groupe d’agents pathogènes, tels que les arbovirus, à traiter dans le cadre de cette initiative. Cela suivra les priorités identifiées dans les dix propositions visant à renforcer l’architecture mondiale pour la préparation, la réponse et la résilience aux urgences sanitaires (HEPR).

Semaine mondiale de la vaccination :  Appel pour élever les niveaux de vaccination chez les enfants

  • 25 avril 2023
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L’appel  pour « The Big Catch-up », (Le grand rattrapage),  un effort mondial ciblé pour stimuler la vaccination des enfants à la suite des déclins entraînés par la pandémie de Covid-19 dans plus de 100 pays, vient d’être lancé par l’OMS, l’UNICEF, Gavi, l’Alliance du vaccin et la Fondation Bill & Melinda Gates, ainsi que l’Agenda de vaccination 2030 et de nombreux autres partenaires de santé mondiaux et nationaux, à l’occasion de la célébration de la semaine mondiale de la vaccination du 24 au 30  avril . Cet effort vise à inverser la baisse de la vaccination des enfants depuis la pandémie, en raison de services de santé surchargés, de cliniques fermées et de perturbations des importations et des exportations de flacons, de seringues et d’autres fournitures médicales selon un communiqué  commun rendu public lundi. Pendant ce temps, les communautés et les familles ont connu des confinements, limitant les déplacements et l’accès aux services, et les ressources financières et humaines ont été limitées, ainsi que l’accès aux produits de santé, en raison de l’intervention d’urgence. Il vise également à garantir des services de soins de santé primaires plus solides pour la vaccination essentielle à l’avenir. « Plus de 25 millions d’enfants manquant au moins une vaccination rien qu’en 2021 » Les défis persistants tels que les conflits, les crises climatiques et la réticence à la vaccination ont également contribué à la baisse des taux de couverture signale l’OMS qui fait savoir qu’« Avec plus de 25 millions d’enfants manquant au moins une vaccination rien qu’en 2021, les épidémies de maladies évitables, notamment la rougeole, la diphtérie, la poliomyélite et la fièvre jaune, sont déjà de plus en plus fréquentes et graves ». Le Big Catch-up vise à protéger les populations contre les épidémies évitables par la vaccination, à sauver des vies d’enfants et à renforcer les systèmes de santé nationaux. Le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré : « Des millions d’enfants et d’adolescents, en particulier dans les pays à faible revenu, ont manqué des vaccins vitaux, tandis que les épidémies de ces maladies mortelles ont augmenté ».  Pour l’OMS Aucun enfant ne devrait mourir d’une maladie évitable par la vaccination. La Directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell a déclaré que « Plus nous attendons pour atteindre et vacciner ces enfants, plus ils deviennent vulnérables et plus le risque d’épidémies mortelles augmente. Le Dr Seth Berkley, PDG de Gavi, l’Alliance du vaccin a quant à lui souligné que « Nous ne pouvons pas laisser un héritage de la pandémie anéantir de nombreuses années de travail pour protéger de plus en plus d’enfants contre des maladies mortelles évitables ». De son côté le Dr Chris Elias, président du développement mondial à la Fondation Bill & Melinda Gates a affirmé que  « Les progrès incroyables qui ont été réalisés pour mettre fin à la poliomyélite et réduire l’incidence des maladies infectieuses sont le résultat direct de milliers de partenaires mondiaux dévoués et d’agents de santé locaux qui ont travaillé pour vacciner des millions d’enfants. Nous devons doubler pour atteindre tous les enfants». Les organisations onusiennes appellent  les personnes et les gouvernements de chaque pays à jouer leur rôle pour aider à rattraper leur retard en atteignant les enfants qui ont raté. The Big Catch-up mettra un accent particulier sur les 20 pays où les trois quarts des enfants qui ont raté des vaccinations en 2021. La Semaine mondiale de la vaccination, célébrée la dernière semaine d’avril, vise à mettre en lumière l’action collective nécessaire pour protéger les personnes contre les maladies évitables par la vaccination. TDM

UNICEF : 67 millions d’enfants ont été privés d’un ou de plusieurs vaccins entre 2019 et 2021

  • 24 avril 2023
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L’Unicef  s’inquiète du net recul de la vaccination des enfants de trois ans et moins  à l’occasion de la semaine mondiale de la vaccination. Le taux de vaccination infantile dans le monde a ainsi chuté de cinq points de pourcentage entre 2019 et 2021, atteignant 81 %, un niveau inédit depuis 2008. Une diminution enregistrée à travers le monde  pendant la pandémie covid -19 révèle l’Unicef  dans un rapport publié le 20  avril dernier. Dans la plupart des pays étudiés, ce sont les jeunes et les femmes qui présentent une méfiance accrue à la vaccination. Le taux de couverture vaccinale en baisse dans 112 pays. Le rapport de l’UNICEF s’inquiète qu’en espace de trois ans, 67 millions d’enfants ont été privés d’un ou de plusieurs vaccins entre 2019 et 2021, avec pour conséquence des taux de couverture vaccinale en baisse dans 112 pays. Ainsi en 2022, « le nombre total de cas de rougeole a plus que doublé par rapport à l’année précédente, tandis que le nombre d’enfants paralysés après avoir contracté la poliomyélite a augmenté de 16 % sur la même période. », note le rapport qui indique que, souvent, les enfants non vaccinés vivent dans des communautés difficiles d’accès (par exemple, en milieu rural ou dans des bidonvilles) et sont nés de mères qui n’ont pas pu aller à l’école et qui ont peu d’influence sur les décisions familiales. Ces problématiques sont d’autant plus présentes dans les pays à revenu faible et intermédiaire, où l’on recense environ 1 enfant zéro dose sur 10 en milieu urbain et 1 sur 6 en milieu rural. Dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, en revanche, l’écart est pratiquement nul entre ces deux milieux. La pandémie de COVID-19 a également exacerbé les inégalités existantes selon la même source. En effet, la vaccination reste indisponible, inaccessible ou inabordable pour beaucoup d’enfants, en particulier ceux issus des communautés les plus marginalisées dans un monde où les taux de vaccination stagnent depuis près de dix ans. « Parmi les 67 millions d’enfants qui n’ont pas reçu tous leurs vaccins de routine entre 2019 et 2021, 48 millions n’en ont reçu aucun – ce sont des enfants « zéro dose », indique le rapport  Si, fin 2021, l’Inde et le Nigéria (deux pays affichant une très forte natalité) recensaient la plus grande population d’enfants zéro dose, c’est au Myanmar et aux Philippines que leur nombre a le plus notablement augmenté. Le rapport précise que les femmes, premières actrices de la vaccination, se heurtent à des obstacles tels que le faible niveau de salaire, l’emploi informel et le manque d’occasions de formation formelle et de perspectives d’avancement, quand leur sécurité n’est pas directement menacée. « Nous savons trop bien que les maladies ne s’arrêtent pas aux frontières. La vaccination de routine et la robustesse des systèmes de santé sont nos meilleurs atouts pour éviter de futures pandémies. L’heure est venue de tirer parti des ressources restées à disposition à l’issue des campagnes de vaccination contre la COVID-19 », souligne la directrice générale de l’Unicef, Catherine Russell. TDM  

Méningite : Les enfants sont les plus exposés

  • 24 avril 2023
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La méningite bactérienne tue environ 250.000 personnes chaque année selon l’OMS. Les spécialistes rappellent  l’importance de la prévention  à travers la vaccination à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la méningite célébrée le 24 avril de chaque année. Elle reste un problème majeur de santé publique  et elle sévit dans le monde  entier et particulièrement en Afrique  subsaharienne. La méningite est une inflammation des méninges, les membranes entourant le cerveau et la moêlle épinière. Elle peut être causée par des bactéries, des virus ou plus rarement par des parasites ou des champignons. « La méningite bactérienne est particulièrement préoccupante. Environ 1 personne sur 10 atteintes de ce type de méningite en meurt et 1 sur 5 présente des complications graves », signale l’OMS en précisant qu’elle touche tous les âges et les enfants sont particulièrement exposés. Les vaccins, le moyen le plus efficace Les vaccins,  affirme l’OMS , sont le moyen le plus efficace d’offrir une protection durable. La méningite bactérienne, la forme dangereuse la plus courante de la maladie, peut entraîner la mort en 24 heures, prévient l’OMS qui  a établi la feuille de route mondiale « Vaincre la méningite à l’horizon 2030 » avec le soutien de nombreux partenaires. Cette stratégie a été approuvée par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2020 dans sa toute première résolution sur la méningite, adoptée par les États Membres de l’OMS à l’unanimité. La feuille de route, dont le but est d’aller « vers un monde sans méningite», fixe trois objectifs pour y parvenir. Il est question d’éliminer les épidémies de méningite bactérienne, réduire le nombre de cas imputables à la méningite bactérienne à prévention vaccinale de 50 % et le nombre de décès de 70 % et réduire le handicap et améliorer la qualité de vie à la suite d’une méningite, toutes causes confondues. TDM

Prise en charge de l’hémophilie : Plus de 500 boîtes de facteur huit en cours d’acquisition par la PCH

  • 23 avril 2023
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La pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) est sur le point  d’acquérir de nouvelles  quantités de médicaments indiqués dans le traitement de l ‘hémophilie  en l’occurrence le facteur huit  sous tension dans les hôpitaux depuis quelques mois. 2.500 boites seront réceptionnées dès le mois de mai  pour une couverture de deux mois de traitement et une autres commande  d’une quantité de 3. 900  boites  sera livrée  en juin  prochain avons- nous appris auprès de la PCH. “Alors que le stock du facteur huit  au niveau de la PCH n’est pas encore épuisé et de de nouvelles commandes sont en cours d’acquisition “, nous confie le directeur général de la PCH M. Samir Ferhat non sans reconnaître la tension sur le produit dans certains établissement de santé en raison, sans doute,  des faibles quantités acquises pour l’année 2022. Un des fournisseurs étranger  dont le produit est importé d’Espagne attend toujours les autorisations de dédouanement selon certaines indiscrétions.  Les parents d’enfants atteints d’hémophilie  et l’association  nationale des hémophiles ont lancé  un appel  à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’hémophilie le 17 avril  aux pouvoirs publics pour intervenir et rendre le traitement accessible à leurs enfants. La prophylaxie est la prise en charge de référence A noter que le  médicament en question en tension est indiqué en traitement préventif pour prévenir tout saignement et faire face à tout épisode hémorragique post-traumatique ou spontané. Selon les directives de la Fédération internationale de l’hémophilie “ La prophylaxie est la prise en charge de référence des personnes atteintes d’hémophilie sévère”.  L’hémophilie est un trouble hémorragique grave héréditaire qui se traduit par l’incapacité du sang à coaguler correctement, entraînant dans les cas graves un saignement incontrôlé, qui est soit spontané, soit lié à un traumatisme mineur. TDM  

Prise en charge de l’hémophilie: Le traitement préventif fait défaut

  • 18 avril 2023
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Le problème de ruptures de médicaments lié au traitement  préventif de l‘hémophilie est en cours d’examen et le dossier a été présenté au ministre de la santé M. Abdelhak Saihi. C’est du moins ce qu’adéclaré  la directrice des Programmes de soins, de l’Ethique et de la Déontologie médicale au ministère de la Santé, Dr Leila Benbernou en réponse aux préoccupations des parents d’enfants malades,  relatives aux rupture des médicaments, lors de la cérémonie de sensibilisation à l’hémophilie  organisée à l’occasion de la journée mondiale de l’hémophile  par les laboratoires Roche en collaboration avec le ministère de la santé à Alger. « Des solutions seront envisagées dans les prochains jours », a indiqué Dr Benbarnou avant de signaler que les raisons de ces ruptures sont liés  à des facteurs exogènes notamment l’indisponibilité de ces produits  chez le fournisseurs internationaux  et les perturbations du marché mondial causé par la pandémie Covid-19.  « La pharmacie centrale des hopitaux (PCH)  ne ménage aucun effort pour justement trouver ces produits d’autant que la prise  en charge de l’hémophilie figure parmi les programmes de santé prioritaires au ministère de la santé ». Les parents de malades  ne l’entendent pas de cette oreille. Ils avouent que  des efforts ont été consentis ces dernières années mais depuis 2022, le problème se pose avec acuité et  ils estiment  que « nous somme en recul par rapport à d’autres pays », a noté un père d’un enfant hémophile et de lancer ” l’hémophile ne peut pas attendre” et à une maman d’ajouter:  “un enfant hémophile qui bénéficie d’une prophylaxie peut vivre comme  un enfant normal. Ne privez pas nos enfants de cet espoir “.   Pour le Pr Salim Nekkal chef de service d’hématologie au CHU de Beni Messous, il est clair que ces ruptures de médicaments ne sont pas spécifiques à l’hémophilie et à  l’Algérie  depuis que la pandémie a tout bloqué , mais  nous ignorons les raisons des perturbations actuelles : « Nous sommes  tous les jours confrontés à des  enfants malades   et leurs  parents en détresse mais nous n’avons aucune information à donner à ce propos », a- t-il souligné  et d ‘appeler à la mise en place du réseau  hémophilie mis en place par le ministère de la santé. Abondant dans le même ordre d’idée, la chef de service de pédiatrie au CHU Beni Messous Pr Cherif  Nacéra  se dit « désemparée » face à cette situation. « on arrive parfois à se  procurer  une boite ou deux chez les collègues  d’autres centres hospitaliers  mais ce n’est pas la solution »,  a- t-elle ajouté.  « Des solutions existent » selon la présidente de l’assoction nationale des hémophile  Mme Latifa Lemhane qui  a adressé des  courriers au ministre de la santé,  au ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique, au médiateur de la république et au directeur général de la PCH  pour  prendre les mesures nécéssaires et rendre ces médicaments disponibles dans les hôpitaux. Elle se félicite que l’Algérie est le deuxième pays en Afrique à introduire la prophylaxie en 2018 mais « les malades  sont  toujours confrontés à  de nombreuses contraintes notamment l’accès aux médicaments. Nous avons  énormément avancé  en Algérie dans  de prise en charge de l ‘hémophilie à travers la prophylaxie   dans le cadre du mémorundum  mis en place par le  ministère de la santé  mais  vu  de ces perturbations on risque de reculer encore ».   TDM

Journée Mondiale de l’hémophilie: Pour une meilleure prévention et un accès aux traitements

  • 17 avril 2023
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      « Accès pour tous : la prévention des saignements comme référence mondiale de soins » est le thème retenu cette année pour la célébration de la journée mondiale de l’hémophilie célébrée le 17 avril.  Cette journée a pour objectif de sensibiliser  un large public  sur une maladie peu connue,  la mobilisation en faveur d’une prise en charge précoce et la mise en place d’un traitement prophylactique. Pour la Fédération mondiale de l’hémophilie,  cet appel à l’action  en 2023 vise à se rassembler et à défendre auprès des responsables politiques locaux et des gouvernements un meilleur accès aux traitements et aux soins, en mettant l’accent sur un meilleur contrôle et une meilleure prévention des saignements, pour toutes les personnes atteintes d’un trouble de la coagulation. Ce qui nécessiste , selon la  FMH,  par la mise en œuvre de soins à domicile ainsi que de traitements prophylactiques pour aider ces personnes à bénéficier d’une meilleure qualité́ de vie. De nouvelles molécules d’un grand bénéfice Une étape importante dans la prise en charge des patients affirme le Pr Salim Nekal, chef de service Hématologie au CHU Issad Hassani de Beni Messous d’autant que « nous sommes en plein tournant de l’innovation avec l’avènement des nouvelles molécules moins contraignantes tels que les anti- corps monoclonaux et les produits à demi vie prolongée notamment  le traitement prophylactique », a souligné le Pr Nekal  et d’expliquer que ces produits offrent  de nouvelles options notamment la réduction de la fréquence des  injections et une protection prolongée de deux à trois jours. « Ce qui permettra aux patients d’être en sécurité surtout durant l’activité physique », a- t-il ajouté. D’autres produits innovants sont également d’un grand bénéfice comme l’immunothérapie. Ces molécules procurent, précise Pr Nekal,  des avantages  majeurs, dont une d’entre  elles,   par le fait qu’elle peut être administrée par voie sous cutanée une fois par semaine voire une fois par trois semaines ou quatre semaines  et sa demi vie est extrêmement longue. Le Pr Nekal appelle également à la mise en œuvre du réseau  de prophylaxie  mis en place par  le ministère  de la santé en faisant référence à l’annulation de la circulaire 007. Des centres hospitaliers sont  désormais  désignées par arrêté ministériel dans chaque wilaya du pays  pour la dispensation des médicaments pour les hémophiles notamment pour le traitement  prophylactique.  Pour la présidente de l’association  nationale des hémophiles, Latifa Lemhel, la prise en charge des hémophiles en Algérie a beaucoup avancé  et « nous avons pris le devant en terme  de traitement prophylactique depuis des années. Mais actuellement,  nous faisons face à des tensions sur les médicaments au niveau des hôpitaux. Des ruptures de stocks qui perturbent sérieusement la prise en charge des patients et  les directives du ministère  de la santé  ne sont pas appliquées », déplore -t-elle et elle  lance un appel aux autorités  du pays pour prendre en charge ce sérieux problème et permettre  aux patients algériens un meilleur accès aux traitements. L’Algérie enregistre  une moyenne de 500.000 nouveaux cas par an et ils sont plus de 3000 cas d’hémophiles    pris en  charge niveau de 17 services d’hématologie ou de pédiatrie situés dans diverses établissements hospitaliers à travers le pays. L’hémophilie est une maladie hémorragique héréditaire (ou sporadique) de transmission récessive liée au sexe (chromosome X) secondaire à un déficit plus ou moins complet en facteur VIII : hémophilie A, ou en facteur IX : hémophilie B. Dans sa forme sévère l’hémophilie se traduit par des hémorragies, incoercibles post-traumatique de type hématomes, hémarthrose, hémorragies des cavités naturelles ou du système nerveux central. TDM

Covid-19: Le nouveau variant “Arcturus” qui touche les enfants sous surveillance de l’OMS

  • 15 avril 2023
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La pandémie Covid-19  qu’on croyait s’éclipser  en raison de la   faible circulation du virus dans le monde semble marquer encore  certains pays  comme l’Inde  avec l’apparition  d’un nouveau variant XBB.1.16  d’Omicron surnommé  “Arcturus” qui est actuellement  surveillé par l’OMS.  Après Delta, Gamma Omicron, Arcturus  commence à faire son lot de victimes et semble donner une nouvelle vie pour la pandémie Covid-19. Dans la dernière mise à jour de son bulletin épidémiologique  Covid -19  du 13 avril 2023,  l’OMS relève  qu’à l’échelle mondiale, 3 millions de nouveaux cas et plus de 23 000 décès ont été signalés au cours des 28 derniers jours (du 13 mars au 9 avril 2023), soit une diminution de 28 % et 30 %, respectivement, par rapport aux 28 jours précédents (du 13 février au 12 mars 2023). L’Oms signale que contrairement à la tendance générale, des augmentations importantes des cas et des décès signalés ont été observées dans les régions de l’Asie du Sud-Est et de la Méditerranée orientale et dans plusieurs pays ailleurs. « Au 9 avril 2023, plus de 762 millions de cas confirmés et plus de 6,8 millions de décès ont été signalés dans le monde », note l’organisation onusienne qui met l’accent   sur les orientations provisoires mises à jour sur l’ajustement des mesures de santé publique et sociales pour Covid-19. 800 cas provenant de 22 pays Ainsi, le variant XBB.1.16, fait l’objet d’une surveillance attentive, en raison de l’augmentation des cas qui lui sont liés mentionne l’OMS en expliquant  que : « Parmi les variants que nous examinons, le XBB.1.16 fait l’objet d’une vigilance particulière. Son profil est en fait très similaire au variant XBB.1.15. Il présente une mutation supplémentaire dans la protéine Spike, qui, au vu des études en laboratoire, se caractérise par une infectiosité et une pathogénicité potentiellement accrues. À l’heure actuelle, nous n’avons répertorié que 800 cas provenant de 22 pays. La plupart d’entre eux proviennent de l’Inde où le XBB.1.16 a remplacé les autres variants en circulation ». Il touche actuellement de nombreuses personnes dont des enfants  chez qui des symptômes classiques du covid-19 ont été observés tel que la fièvre, rhume  et la toux mais  accompagnés  d’une forme de  conjonctivite avec démangeaisons. L’OMS signale dans  sa déclaration du 16 mars sur la mise à jour des définitions de travail et du système de suivi de l’OMS pour les variants  préoccupants et les variants à suivre,   Le SARS-CoV-2 continue d’évoluer. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, de nombreux variants ont été désignés « variants préoccupants » (VOC) ou « variants à suivre » (VOI) par l’OMS, en fonction de leur potentiel de propagation et de leur capacité éventuelle à remplacer des variants antérieurs, à provoquer de nouvelles vagues d’infections avec une circulation accrue et à imposer un ajustement des mesures de santé publique. Compte tenu de ces changements, les variants Alpha, Bêta, Gamma et Delta, ainsi que la lignée parentale d’Omicron (B.1.1.529), sont considérés comme des « variants anciennement préoccupants ». L’OMS a désormais classé le variant XBB.1.5 comme étant un VOI. L’OMS souligne que ces changements n’impliquent pas que la circulation des virus Omicron ne constitue plus une menace pour la santé publique. TDM

Le représentant de l’OMS en Algérie, M. Nouhou Amadou remercie le Président de la République pour son message

  • 13 avril 2023
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Avant la lecture du message de  la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique Mme Matshidiso Morti, le représentant de l’OMS en Algérie, M. Nouhou Amadou,  a tenu à exprimer lors de la journée d’étude consacrée à la journée mondiale de la santé organisée  jeudi au ministère de la santé, « la reconnaissance » et  « les remerciements » de l’OMS au président de la république Abdelmadjid Tebboune  pour son message  adressé à l‘occasion   du 75 ème anniversaire de l’OMS, qui a souligné l’importance  de la coopération  de l’Algérie avec l’OMS. « L’OMS saisit cette opportunité pour féliciter son excellence pour les efforts que l’Algérie a consenti et continue de le faire afin de faire de l’accès aux soins de santé une réalité aujourd’hui, et rassure M. le ministre de la santé que le cadre de coopération 2024-2028  entre l’Algérie et l’OMS sera finalisé rapidement pour guider ce partenariat », a- t-il souligné. La directrice régionale pour l’Afrique rappelle que « la santé des peuples est une condition  fondamentale de la paix  du monde et de la sécurité. Elle dépend de la coopération la plus étroite des individus et des Etats ». Il est donc tout a fait judicieux que la journée mondiale de la santé  de cette année soit célébrée sous le thème  « la santé pour tous », indique -elle et de revenir sur les réalisations importantes accomplies par rapport aux aspirations des dirigeants qui ont créé l’OMS écrit Mme Matshidiso  en faisant référence à l’éradication  de la variole et  “aux millions d’enfants  qui  ont reçu des vaccins d’importance vitale et bénéficié d’autres interventions axées sue leur survie ».  elle rappelle qu’en 2020, la région africaine  de l’OMS a reçu la certification de l’éradication des poliovirus sauvage  avant d’énumérer toutes les réalisations  dans la lutte contre le VIH sida et  la tuberculose. « Le nombre de décès dus à la tuberculose a diminué de 26% dans la région entre 2015-2021. Simultanément, l’espérance de vie en bonne santé dans la région africaine a augmenté de dix ans en moyenne par personne entre 2000 et 2019 », a -t-elle ajouté et de déplorer  que « la moitié des citoyens africains soit 672 millions de personnes , n’ont toujours pas accès aux soins de santé dont ils ont besoin ». Elle estime que des investissements supplémentaires destinés à améliorer  la protection contre  les risques financiers, la lutte contre les inégalités et le renforcement de la résilience des systèmes de santé nationaux après la Covid -19 s’avèrent essentiels pour une couverture universelles dans la région africaine. TDM